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Jean-Michel Ringadoo vibre pour sa moto

1 août 2017, 01:00

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Jean-Michel Ringadoo vibre pour sa moto

Ténor Mauricien qui n’est plus à présenter, Jean-Michel Ringadoo a, outre le chant, une autre passion, plus mécanique cette fois : sa moto. Il nous en parle.

S’il fait vibrer la scène et le public par le timbre de sa voix,ce qui le fait vibrer, lui, c’est bien sa moto. Jean-Michel Ringadoo est un ténor mauricien qu’on ne présente plus pour avoir participé à divers opéras allant de Carmen à la Traviata. Dès qu’il a un moment de libre, c’est avec plaisir qu’il enfourche sa moto pour de longues balades à travers l’île.

«Je conduis depuis que j’ai l’âge de faire de la moto. À l’époque, j’avais une mobylette et c’est dessus que je me rendais au collège», se souvient-il. À 18 ans, un accident de la route l’oblige à ranger sa mobylette. «J’avais eu de multiples fractures dont une à la mâchoire. » Dans le même temps, il obtient son permis de conduire et se met au volant d’une voiture. Ce qui l’éloigne un peu plus de la moto. 

Mais Jean-Michel Ringadoo n’oublie pas pour autant la sensation qu’il avait en enfourchant sa mobylette. «Un jour en 2009, j’ai décidé au pied levé de m’acheter une grosse moto. J’ai opté pour une Suzuki de 650 cc», raconte- t-il. D’ajouter que «si j’ai choisi cette moto, ce n’est pas pour la vitesse mais plus pour le confort et les balades que ce cruiser pouvait me permettre. Et puis, j’aimais bien le démarrage et toute cette puissance qu’elle dégageait». Il avait baptisé sa nouvelle amie «Eva»

Mais il n’est pas simple de passer d’une motocyclette à une 650 cc et cela Jean-Michel Ringadoo le comprend après avoir conduit cette dernière pendant une année. «Pendant une année, je me suis fait bien des frayeurs. Je n’étais pas serein», se remémore-t-il. Il a choisi donc de se former. «J’ai suivi cette formation avec un motard de la police à la retraite. Il m’a appris à voir la moto et la conduite autrement. Au fait, on croit connaître sa moto, mais à la fin du cours, on réalise qu’on n’y connaissait rien et qu’on aurait pu y laisser sa peau. Aujourd’hui, j’applique également ces connaissances à ma conduite en voiture. Je pense que la formation est primordiale», raconte-t-il. 

C’est maintenant avec un réel plaisir qu’il se lance dans de longues balades en solitaire sur les routes de l’île où il ne fait qu’un avec sa moto. Et pour la petite histoire, cette dernière ne s’appelle plus Eva car c’est sa fille qui porte désormais ce prénom.