Publicité
Tournages bollywoodiens: carnets pleins
Par
Partager cet article
Tournages bollywoodiens: carnets pleins
Le calendrier des tournages de films bollywoodiens chez nous ne désemplit pas. Le point avec le responsable de la Mauritius Film Development Corporation.
La vague des tournages bollywoodiens n’en finit pas. Après l’équipe de Judwaa 2, avec les acteurs Jacqueline Fernandez, Varun Dhawan et Taapsee Pannu, une autre production est attendue pour septembre. Au total, ce seront 50 jours de tournage pour ce film entièrement réalisé chez nous.
L’intrigue : un triangle d’amoureux entre un homme et deux femmes. Qui sont ceux qui incarneront les personnages principaux ? «On ne sait pas encore. Mais, pour le méchant, c’est confirmé. Ce sera Rahul Dev», laisse entendre Vikram Jootun, directeur de la Mauritius Film Development Corporation (MFDC). Rahul Dev n’en sera pas à son premier rôle de méchant. Il était dans ce registre pour Champion (avec Sunny Deol, Manisha Koirala) en 2000, et le film en punjabi, Dharti (2001).
Pour son nouveau film, si les acteurs principaux sont Indiens, pas moins de 200 Mauriciens devraient être recrutés dans le cadre de son tournage. Une première audition des potentiels artistes locaux, effectuée par la MFDC, a eu lieu samedi.
«J’ai eu la chance d’écouter les chansons de ce film. Elles sont toutes très belles», affirme Vikram Jootun. Il affirme avoir proposé qu’un séga soit inclus dans le projet. Une proposition qui, selon ses dires, a été favorablement accueillie par l’équipe indienne.
Hormis les tournages bollywoodiens (et hollywoodien avec le film Serenity), le pays accueillera des réalisateurs de Kollywood (films en tamouls). «Cela fait suite à notre récente visite à Chennai. Nous avons approché tous les grands producteurs et réalisateurs pour leur parler des facilités dont ils peuvent bénéficier en tournant à Maurice. Ils semblaient intéressés», dit le directeur de la MFDC.
Par «facilités», Vikram Jootun entend à la fois le Film Rebate Scheme, mais aussi la présence des line producers à Maurice et la disponibilité d’équipements. «Les Mauriciens profiteront aussi de ces tournages. Notamment ceux qui gèrent des hôtels et des restaurants et qui louent des véhicules», affirme-til. Cela sert aussi à faire monter le niveau local. «En regardant les films programmés pendant des festivals à l’étranger, je me dis qu’on peut faire mieux», conclut-il.
Publicité
Les plus récents