Il ne compte pas s’avouer vaincu et maintient son mode combatif. Le syndicat de l’United Bus Service (UBS) qui avait prévu d’entamer une grève de la faim pour contester le projet métro léger n’a pas eu l’autorisation de la mairie de Port-Louis. Toutefois, lors d’une conférence de presse, mardi 1^er août l’United Bus Service Employees Union (UBSEU) a indiqué qu’il entamera une grève de la faim d’ici vendredi s’il ne rencontre pas Nando Bodha.

«Nounn avoy enn let ankor. Si d’ici vendredi nou pa gagn enn répons minis nou pu ale ver enn lagrev lafin nimport kotsa», ont martelé les membres de l’UBSEU. Ces derniers menacent également de «faire une grève générale» si le besoin se fait sentir. Cela, même s’ils sont d’avis qu’une grève générale pourrait créer du désordre dans le pays étant donné qu’aucun autobus de la compagnie United Bus Service n’opèrera .

Les membres de l’UBSEU déplorent aussi le fait que le ministre des Infrastructures publiques et du transport continue à faire la sourde oreille. «Nando Bodha net pé réponn lacheman atraver bann konférans ki pé fer partou partou», ont-ils fait ressortir. Et de poursuivre que «nous ne sommes pas contre le développement mais nous voulons avoir une garantie en écrit que les travailleurs du secteur du transport ne perdront pas leur emploi à la suite de l’introduction du métro léger».

Le Premier ministre en a lui aussi pris pour son grade. «Pravind Jugnauth pa koné mem prozé la kouma pu été é ier li pann kapav réponn bann kestion enn zournalis. E sak fwa li ti pé fer so teknisien réponn. Trouvé ki zot mem zot pa koné kouma sa pu déroulé.»