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Elle avait empoisonné son époux au cyanure: la motion pour sa remise en liberté débattue le 28 août

2 août 2017, 14:45

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Elle avait empoisonné son époux au cyanure: la motion pour sa remise en liberté débattue le 28 août

C’est par visioconférence qu’elle a comparu devant la Bail and Remand Court en ce mercredi 2 août. En janvier dernier, Farzia Ramjaun était passée aux aveux, 12 ans après le meurtre de son mari Iqbal. Cette femme au foyer, âgée de 50 ans, habitant Edoo Lane, Henrietta, a avoué qu’elle avait empoisonné son époux au cyanure. La raison : il avait contracté le nikkah avec une autre femme, sans son consentement…

En cour, en ce mercredi 2 août, le magistrat Vignesh Ellayah, a voulu savoir où en était l’enquête sur cette affaire. L’enquêteur de la Major Crime Investigation Team (MCIT) a fait valoir une fois de plus que la suspecte, qui répond d’une charge provisoire de meurtre, doit fournir une dernière version des faits. Sauf qu’aucune indication n’a été donnée quant à la date de ce «rendez-vous».

De ce fait, l’avocat de la défense, Me Nadeem Hyderkhan, n’a pas insisté en ce qu’il s’agit de sa motion de remise en liberté, qui sera débattue de 28 août, comme l’a indiqué le magistrat Vignesh Ellayah. En attendant, Farzia Ramjaun  reste en prison.

Pour appel, cette dernière avait expliqué aux enquêteurs de la MCIT que c’est un homme d’une quarantaine d’années, qui travaillait chez un bijoutier, qui lui avait remis le cyanure. L’affaire remonte, en fait, au 25 janvier 2005. Iqbal demande à Farzia et à ses trois enfants de se préparer pour une sortie en famille. Mais au moment de quitter la maison, il devait, lui, se désister.

Le corps d’Iqbal a été retrouvé dans son garage le même jour. Ce sont les trois enfants qui auraient découvert le corps de leur père, gisant sur le sol. Ses proches avaient conclu dans un premier temps qu’il s’était suicidé. C’était avant qu’une enquête approfondie ne soit menée.