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Après le carburant et les cigarettes: hausse du prix du pain et du ticket d’autobus ?

6 août 2017, 05:00

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Après le carburant et les cigarettes: hausse du prix du pain et du ticket d’autobus ?

La hausse des prix arrive en cascade… Il y a eu d'abord celle de l’essence et du diesel vendredi 4 août. Puis, le lendemain, samedi 5 août, il était annoncé que le prix des cigarettes haut de gamme, connaîtra une hausse de Rs 5 (voir tableau). Et désormais, ce sont sans doute les prix du pain et du ticket d’autobus qui pourraient prendre l’ascenseur…

Le prix des cigarettes haut de gamme, connaîtra une hausse de Rs 5.

Il n’y a pas à sortir de là, affirme Nasser Moraby, président de l’Association des boulangers. «Après la baisse de 10 sous sur le pain maison, la hausse du prix des carburants, il est temps pour nous de demander une majoration du prix du pain.»

Raison pour laquelle il a démandé au comptable de l’association de commencer à «travailler les chiffres dès lundi», en vue de soumettre une proposition au gouvernement. Et Nasser Moraby d’ajouter que «le prix du pain n’a pas connu de hausse depuis six mois».  

Le raisonnement est le même du côté des opérateurs d’autobus. La Mauritius Bus Owners Cooperative Federation réclamera une hausse du prix des tickets, dans le sillage de l’augmentation du prix des carburants, explique le secrétaire Sunil Jeenarain. D’autant plus que les opérateurs individuels ne sont pas subventionnés par l’État. 

«Nous nous réunirons mercredi pour voir les modalités de la demande», souligne-til. «Nous ne pouvons faire autrement, surout que vans et taxis marrons nous font de la concurrence», fait comprendre Sunil Jeenarain. 

Les taxis «normaux», eux, ne comptent pas, pour l’instant, revoir leurs tarifs. C’est du moins ce qu’ils déclarent officiellement. 

Les marchands de dholl-puri, non plus, ne comptent pas «récidiver», les prix étant déjà chauds pour les consommateurs disent-ils. «Lamem-la li dézà Rs 14, si ogmanté ankor, kisanla pou asté ?».

En attendant, dans la rue, les esprits s’échauffent depuis que les prix de l’essence et du diesel ont augmenté. «Banla pé fer krim ar nou. Nou pa dakor ek sa ditou», fulmine Assad Soobratty, tout en enfourchant sa moto, à l’entrée du marché central, à Port-Louis. 

Mootooveeren Kishnasamy a également du mal à contenir sa colère. «Je pense qu’il y a des raisons derrière. On nous cache des choses...»

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