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Fairyologist: la femme qui parle aux fées
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Fairyologist: la femme qui parle aux fées
Vous pensez que les fées n’existent que dans les films et les livres ? Allez dire ça à Sükriye Louis. Même si celles avec qui elle parle ne ressemblent pas forcément à la fée Clochette. Elle est fairyologist. En d’autres mots, elle parle aux fées. Oui, oui, on l’a vue à l’oeuvre. Pour cela, pas la peine d’aller faire un tour du côté la Terre du Milieu. Direction Tamarin.
À notre arrivée, nous sommes accueillis par la Suissesse. Elle s’est installée à Maurice en 2007, raconte-t-elle. Nous la suivons dans la salle de consultation. Jusque-là, pas de fée en vue. D’ailleurs, la salle est épurée, mis à part les quelques tambours et les jeux de cartes sur la table.
En fait, Sükriye est coach de vie. Et ses méthodes non conventionnelles sont des plus déroutantes. Alors que certains se tournent vers la méditation pour parvenir au même résultat, elle fait appel aux esprits des quatre éléments ou les «forces» de la nature à l’aide de tambours, coutume inspirée de rites chamaniquesdes Indiens d’Amérique.
«Le monde est représenté par quatre éléments : le feu, l’eau, l’air et la terre. L’homme fait partie du monde. C’est nécessaire pour pouvoir reconnaître les esprits. Quels qu’ils soient, il y en a plusieurs autour de nous. On ne va pas forcément les voir mais on va les sentir ou ressentir leur présence», dit-elle. Ce qui explique pourquoi on ne voit pas de fée ! «Tout ce qui est vivant dans le monde a sa propre âme. À travers la concentration et la méditation avec les tambours chamaniques, on s’approche de ce monde spirituel», poursuit Sükriye.
Cela fait combien de temps qu’elle communique avec les «forces» de la nature ? Depuis son arrivée à Maurice, relate-t-elle, elle a eu envie de se lancer dans la méditation pour aider les gens à se retrouver. Que ce soit à travers les «concerts» de tambours chamaniques ou la lecture de cartes. «Cette approche avec le monde spirituel nous permet de nous reconnecter avec ce qui nous entoure», indique la coach. Des pratiques peu communes à Maurice. D’ailleurs, elle est la seule fairyologist qu’on connaisse.
«Mon but est d’aider les gens à se libérer. Certaines personnes ont des blocages d’une forme ou d’une autre. Avec mon savoir-faire, je les aide à trouver d’où vient le problème et comment y remédier», ajoute Sükriye. «Je travaille avec des groupes ou individuellement.» Que recherchent les clients ? Cela varie, répond-elle. Dépendant des demandes, Sükriye va faire appel aux tambours ou aux cartes.
Pour nous, c’était les cartes, car il y avait une «attraction forte» entre elles – les cartes précisons-le – et nous. Quid des conseils donnés ? «Je ne vais pas, par exemple, demander à une personne de quitter son travail parce que la carte indique qu’il faut qu’elle en change. Il n’y a pas de solution miracle. Je donne des conseils pour que la personne puisse petit à petit repartir sur de bonnes bases», explique la coach.
Toutefois, prévient-elle, pour faire place au pouvoir de ces esprits, la personne doit y croire. «Si une personne n’a pas envie de mon aide, je ne peux pas la forcer. Tout doit être un choix pour que cela fonctionne.»
Ils sont nombreux, étrangers et Mauriciens, à la solliciter pour des conseils. Il faut compter entre Rs 1 500 et Rs 2 000 la consultation si vous ressentez le besoin de renouer avec la nature.
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