Trois arrestations d’employés de la Mauritius Post, liées à la drogue, cela vous choque ?
Oui. Mais il faut savoir que La Poste collabore et aide les autorités à détecter ce genre de cas. Le point le plus important c’est que notre système de sécurité interne a pu faire cette surveillance et déceler les maldonnes et les brebis galeuses.

Cela ne fait-il pas tort à la Poste ?
C’est la première fois que la Poste fait face à ce genre de situation. C’est une situation gérable et nous travaillons pour éliminer ce problème.

Que compte faire le management de la Mauritius Post ?
C’est très clair, nous travaillons à 200 % avec les autorités. Je pense que ce sont des cas isolés. Mais c’est un signal fort pour les autres employés. Ce n’est pas une chose qui va se perpétuer car notre système interne et notre collaboration avec les autorités permettent de déceler ces cas.

Les facteurs n’ont pas toujours bonne réputation. Il y a des courriers qui disparaissent. Maintenant la drogue. Quelles sélections faites-vous pour le recrutement ?
Chaque cas est différent. Il y a un track trail, donc le courrier peut être suivi. Il y a un volume conséquent de transactions qui se font et les courriers passent par les différentes transit places. On ne peut pas généraliser. Pour ce qui est du recrutement, toutes les procédures sont respectées. Le certificat de bonne conduite est requis. Il y a le screening et différents critères de qualification à respecter.

La Poste dispose-t-elle d’outils nécessaires pour détecter des stupéfiants ?
Oui. La Poste travaille 24 sur 24 avec la police, la brigade antidrogue, les douaniers, les chiens renifleurs, entre autres. Nous n’opérons pas seuls. Nous avons un scanner installé par la douane, nous travaillons avec des officiers de la Santé et ceux de l’Agro-industrie. Les autorités compétentes nous guident et nous suivons les instructions. Tout le système est là.

Pensez-vous qu’il y ait d’autres employés mêlés au trafic de drogue ?
Ce genre de chose, je ne peux pas l’affirmer. Mais la Poste veut garder son cachet de confiance. Il n’y a pas lieu de s’alarmer, la Poste ne sera pas une plateforme pour le trafic de drogue. Nous redoublons notre vigilance à tous les niveaux. Les cadres, les responsables de division, sont des gens compétents, qui travaillent en collaboration avec les autorités pour détecter ce genre de cas.

La Poste reste une institution d’hommes et de femmes de très bonne volonté. Il y a plusieurs facteurs de risque mais notre rôle, au sein de la direction, est de les mitiger. Ce n’est pas ces quelques brebis galeuses qui vont faire fléchir cette institution.