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Une pétition nationale lancée pour dire non au Metro Express
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Une pétition nationale lancée pour dire non au Metro Express
Il s’agit d’une «vraie démarche démocratique». L’objectif, dit Jayen Chellum, est de «donner la parole aux sans voix afin qu’ils puissent s’exprimer». C’est dans cette optique que la Plateforme anti-métro (PAM) a lancé une pétition nationale contre le projet Metro Express, ce mardi 8 août. Celle-ci sera distribuée à travers le pays cette semaine.
Face à la presse, au siège de l’Association des consommateurs de l’île Maurice (ACIM), les principaux dirigeants de la PAM, Jayen Chellum, Rajah Pillay, Venoo Ramsamy, Raj Appadu et Veena Dholah, ont énuméré les raisons pour lesquelles les Mauriciens devraient signer cette pétition. Pour le secrétaire général de l’ACIM, ce projet n’est pas viable financièrement. «Le métro-express va hypothéquer l’avenir de la génération à venir.»
Il dit dans la foulée ne pas croire les résultats du sondage effectué par DCDM. Sondage qui avait démontré que huit personnes sur dix seraient en faveur d’un mode de transport alternatif dans le corridor Curepipe-Port-Louis.
Jayen Chellum en veut au gouvernement «ki’nn anbet la popilasion pou gagn pouvwar». Il était écrit noir sur blanc dans le manifeste électoral de l’alliance Lepep, martèle-t-il, que tout projet d’intérêt national devrait passer par un référendum. Mais force est de constater que pour le Metro Express, le gouvernement a pris une décision unilatérale.
Et Jayen Chellum de rappeler au bon souvenir de l’assistance, au travers d’une vidéo, les propos de sir Anerood Jugnauth et de Vishnu Lutchmeenaraidoo, critiquant ce mode de transport alternatif. Chaque personne, disaient-ils à l’époque, aurait à débourser une certaine somme d’argent pour financer ce projet. Maintenant, souligne le secrétaire général de l’ACIM, une taxe de Rs 4 est imposée aux usagers de la route, avec la hausse des prix du carburant.
De son côté, Venoo Ramsamy a déploré la façon de faire de la présidente de la République. La PAM lui avait envoyé une lettre après la signature du contrat avec Larsen & Toubro. Ameenah Gurim-Fakim leur a répondu… qu’elle a accusé réception de ladite lettre. «C’est une insulte à la classe des travailleurs !»
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