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A Goodlands: tué sur fond de jalousie

10 août 2017, 01:04

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A Goodlands: tué sur fond de jalousie

Il digérait mal que la victime entretienne une liaison avec son épouse. Siven Montalent, 35 ans, aurait tué son rival et beau-frère Jean François Boismartin, 50 ans, en lui lançant un morceau de béton à la tête dans un terrain vague.

19 h 30, mercredi 9 août, à Mamzelle Jeanne, Goodlands. Une dispute entre les deux hommes éclate non loin du domicile de Jean François Boismartin, à Gopal Lane. En effet, lorsque le suspect a été incarcéré, la victime, séparée de son épouse, est partie vivre en concubinage avec la femme de Siven Montalent. Depuis sa sortie de prison, ce dernier digérait mal cette situation. Jean François Boismartin était le beau-frère de Siven Montalent, car il était marié à la sœur de ce dernier. Mais vivait en concubinage avec son épouse.

Au cours d’une dispute qui aurait donc comme toile de fond la jalousie, Siven Montalent aurait frappé la victime d’un violent coup de bloc de béton à la tête. Cette scène de violence s’est déroulée en présence de l’ex-épouse de Jean Francois Boismartin, qui discutait avec lui à ce moment précis.

Le suspect avoue

Grièvement blessé, Jean Francois Boismartin a été conduit à la Mediclinic de Goodlands pour y recevoir des soins avant d’être transféré à l’hôpital du Nord. Il a rendu l’âme peu après. Le cadavre de Jean François Boismartin a été transporté à la morgue de l’hôpital Dr A.G. Jeetoo, Port-Louis aux fins d’autopsie

Les policiers du poste de Goodlands ont arrêté Siven Montalent dans la foulée, car ils avaient un témoin direct. Ils l’ont ensuite confié à la Criminal Investigation Division de ce village. Le suspect a avoué avoir agressé la victime.

Il comparaît au tribunal de Pamplemousses, ce jeudi 10 août matin. Une accusation provisoire d’assassinat est retenue contre lui.

Cet incident a causé une vive tension au poste de police de Goodands en fin de soirée. Plus d’une trentaine de personnes était présentes, dont la première épouse et sa fille. Car le suspect suscite la crainte et il n’est guère aimé dans la région. Les habitants voulaient s’en prendre à lui.