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Main amputée: il ne la venge pas, sa cousine commandite sa mutilation
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Main amputée: il ne la venge pas, sa cousine commandite sa mutilation
L’affaire avait fait grand bruit car le jeune homme avait dû être amputé d’une main à la suite d'une violente agression. Toutefois la Criminal Investigation Division (CID) de la section Nord n’était pas convaincue de la véracité des faits relatés. Interrogé à sa sortie de l’hôpital Jeetoo, le marchand ambulant a fait de nouvelles révélations, accusant sa cousine, une dénommée Nazma, d’être le commanditaire de l’attaque. Cette dernière aurait agi par vengeance car il avait refusé Rs 10 000 pour couper les poignets de son ex-petit ami, un sergent de police.
Selon les dires du jeune homme, la quadragénaire n’avait pas accepté sa rupture avec son ex-petit ami. Elle voulait donner une leçon au sergent de police, un habitant de Camp-Diable. C’est pour cela qu’elle avait approché son cousin et lui avait demandé de mutiler les poignets de ce dernier. Son refus aurait-il provoqué l’ire de la cousine ?
Versions multiples
Suite à ces révélations, les enquêteurs ont interrogé Nazma, la semaine dernière. Cette dernière devait nier les accusations portées contre elle. Toutefois, l’enquête suivant son cours, elle a fini par être appréhendée à son domicile, hier. Traduite en cour de Port-Louis sous une charge de «Giving instruction sto commit a crime», Nazma a été relâchée après avoir fourni une caution et signé une reconnaissance de dette.
Toute la lumière n’est pas encore faite sur les circonstances de l’agression du marchand ambulant. Il a donné plusieurs versions de son agression, qui remonte au 11 juillet. Certains en étaient même venus à penser qu’il s’était mutilé pour obtenir une pension.
Dans sa déposition initiale, l’habitant de Montagne-Blanche avait raconté à la police que trois individus l’avaient violemment agressé. Cela car il aurait refusé de leur remettre une cigarette. Il avait déclaré que les agresseurs lui avaient volé une somme de Rs 1 250 qui se trouvait sur lui. Ils seraient parvenus à lui sectionner le poignet gauche sans qu’il sache comment ils s’y étaient pris.
La police doutait des dires du jeune homme car les habitants de la localité n’avaient rien entendu ni vu. En sus, il s’était rendu à l’hôpital Jeetoo le poignet déjà bandagé et sous forte influence de l’alcool. La main n'ayant pu être sauvée, le jeune homme a dû subir une amputation.
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