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Carte d’identité nationale: des lecteurs pour lire les données civiles

15 août 2017, 04:06

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Carte d’identité nationale: des lecteurs pour lire les données civiles

Elle n’est plus catégorisée comme «biométrique». La carte d’identité nationale pourra être lue à l’aide d’un lecteur de carte d’identité (card reader). Avec l’amendement de l’article 10 au paragraphe 3 de la National Identity Card Act par le Finance Bill, la carte d’identité sera en mesure de contenir la date de naissance et l’adresse postale de la personne. Elle permettra aussi de saisir des données civiles rapides et sans erreur lorsqu’un citoyen traite avec une agence autorisée.

Le ministère de la Technologie pense qu’avec ces dispositions, la bureaucratie sera diminuée car son utilisation éliminera le besoin de présenter une preuve d’adresse. Le risque d’usurpation d’identité sera éliminé. Pour vérifier l’identité d’une personne, une agence autorisée pourra lui demander ses empreintes, qui seront comparées à celles de la carte.

Ces lecteurs de cartes pourront être achetés sur le marché. Mais, pour s’en servir, il faudra qu’il soit homologué par le ministère. Ils ne pourront qu’accéder aux données civiles du citoyen. Celles-ci ne seront pas cryptées et seront visibles comme le numéro de la carte d’identité de la personne, son nom de famille, son prénom, sa date de naissance et son genre.

Les agences devront être approuvées par le ministère et seront pourvues d’un module d’accès sécurisé, soit le Secure Access Module (SAM Cards). Un lecteur de carte muni d’une SAM Card pourra accéder à tout ou une partie des données cryptées, qui sont l’adresse de la personne, sa photo et ses minuties.

Conformes aux lois

La partie exacte à laquelle ces SAM Cards pourront avoir accès sera déterminée par le ministère selon la demande de l’agence. Si le ministère de l’Éducation veut vérifier l’adresse d’un enfant, il n’aura accès qu’à celle de ses parents. Chacune de ces agences devra se conformer aux provisions de la Civil Status Act, la Computer Misuse and Cyber Crime Act, la Data Protection Act, l’Electronic Transaction Act, l’Information and Communication Act et la National Identity Act.

Des Software Development Kits seront distribués. Ceux qui ne souhaitent pas utiliser ces lecteurs auront droit de ne pas en faire usage. La carte d’identité serait un atout pour la mise en service de l’ehealth system par le ministère de la Santé. Il ne sera plus nécessaire d’attendre de longues minutes pour s’inscrire à l’hôpital. Les dossiers des patients ne devraient plus être égarés.

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