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Marché de Port-Louis: le mode opératoire des «courtiers» passé à la loupe
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Marché de Port-Louis: le mode opératoire des «courtiers» passé à la loupe
Quelques T-Shirts vendus à Rs 5 000, une boîte d’épices de Rs 200 commercialisée à Rs 1 000 ou encore des courtiers qui harcèlent les touristes… Autant de problèmes identifiés au marché de Port-Louis et qui continuent à exister bien que la presse en ait fait mention à plusieurs reprises. Les autorités ont cependant décidé de prendre le taureau par les cornes. Dans la matinée du lundi 14 août, une réunion avec plusieurs parties concernées a eu lieu. Le but étant de trouver des solutions.
Selon nos renseignements, des représentants des ministères du Commerce et du Tourisme, de la police, de la mairie de Port-Louis de même que certains marchands ont assisté à cette session de travail. Plusieurs questions ont été soulevées. À l’instar du modus operandi des «courtiers» dont une dizaine seraient à l’origine de plusieurs problèmes. «Ceux-là ne sont même pas enregistrés, a-t-on fait ressortir dans la réunion. Ils ont pour habitude de harceler les touristes aux alentours du marché et font exprès pour qu’ils viennent visiter certains étals en particulier.» C’est dans ces mêmes étals que les prix des produits atteignent des sommets.
Le préposé du ministère du Commerce a, quant à lui, souligné que le fait de ne pas afficher les prix est un délit selon la loi. L’affichage permettrait aux touristes de comparer les prix. Or cette consigne n’est pas respectée par beaucoup.
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Autre point soulevé : le canvassing. Les officiers de la mairie ont expliqué qu’il est difficile de donner des contraventions dans ces cas étant donné qu’il faudrait pour cela prendre les courtiers la main dans le sac. En d’autres mots, il faudrait que le touriste rapporte qu’il a été suivi et harcelé, voire forcé à acheter des produits dans un étal en particulier. «Malheureusement, il est difficile pour les inspecteurs du marché de prendre des contraventions car très peu de touristes viennent dénoncer ces pratiques», a-t-on expliqué. Les officiers ne peuvent pas non plus refuser l’entrée au marché à ces personnes qui commettent ces actes.
Dans les milieux du marché de Port-Louis, on avance qu’il est urgent de trouver des solutions car l’image de ce lieu subirait une publicité négative depuis des années. La police, qui a chapeauté la réunion, a demandé que d’autres sessions de travail se tiennent. Et ce, pour établir un plan d’action. «Les autorités affichent une volonté à mettre fin à ces pratiques illégales mais il faudrait d’abord des solutions et dissiper le flou qu’il y a dans la loi», fait-on comprendre.
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