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L’île-aux-Bénitiers: «Pas en ligne avec le tourisme de luxe»
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L’île-aux-Bénitiers: «Pas en ligne avec le tourisme de luxe»
Le ministre du Tourisme, Anil Gayan, aura fort à faire. Sur l'île-aux-Bénitiers, c'est le désordre. Une cinquantaine de marchands se sont installés aux abords de la plage. Coco piké, produits artisanaux, barbecue... il y en a pour tous les goûts. Armé de son short jaune et accompagné de représentants de ministères du Logement et des terres, de l'Environnement ou encore des gardes- côtes, Anil Gayan a effectué une visite à l'île-aux-Bénitiers, jeudi 17 août.
«Mais ce n'est pas joli et pas en règle avec le tourisme de luxe que nous voulons offrir», a soutenu Anil Gayan.
Le constat : les petites huttes installées par les marchands ambulants ne sont pas «jolies». Mais surtout, pas de toilettes et les marchands ambulants n'ont pas de permis. «Il faudra trouver un moyen d'aménager l'endroit», a avancé le ministre du Tourisme.
Pas question d’hôtel
Mais la visite de ce dernier n'a pas manqué d'attirer les marchands qui ont fait de ces plages leur gagne-pain. «Pa tir nou bousé manze dan nou labous !» Cri de cœur de Mariline Legentil, entonné par d'autres occupants de ces plages.
Mais ce côté «authentique», les touristes sont loin de s'en plaindre. «Ils veulent faire un hôtel ? Il ne faut pas faire d'hôtel ici. C'est l'authenticité de cet endroit qui nous fait y retourner», lance une Française qui, vraisemblablement, n'en est pas à sa première visite.
Mais il n'est pas question d'hôtel. Du moins pas encore. Sur le chemin du retour, Anil Gayan est pensif. «Je peux vous poser une question à vous les journalistes ? Si vous étiez à ma place, que feriez-vous ?», demande-t-il. Ajoutant qu'il ne veut absolument pas déloger ceux qui en ont fait leur gagne-pain.
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