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Roche-Bois: il est victime de 3 vols, 4 actes de vandalisme en 1 an…
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Roche-Bois: il est victime de 3 vols, 4 actes de vandalisme en 1 an…
Kenneth Emile est découragé. Pourtant, cela fait à peine un an et demi depuis qu’il a ouvert les portes de Ken Car Wash, à Roche-Bois. La raison : en un peu plus d’un an, son entreprise a reçu la visite de voleurs à trois reprises. Ce n’est pas tout, les locaux qui abritent son business ont également été vandalisés en quatre occasions. Cela, malgré le fait que Kenneth n’habite pas loin de son lieu de travail.
«Personn pa koné kinn arivé, ni kikenn inn trouv kiksoz», déplore-t-il. Il y a deux semaines, des malfrats ont, encore une fois, fait irruption au Ken Car Wash. Cette fois, ces derniers ont découpé le réservoir d’eau de Kenneth, qui lui est indispensable. «C’était un réservoir de 9 000 litres et je l’ai acheté à Rs 45 000. Je ne comprends pas pourquoi ils l’ont découpé mais pas volé. De plus, poursuit le propriétaire, ils ont aussi essayé d’enfoncer la porte où se trouve notre pompe, sans toutefois y parvenir.»
Il y a dix-huit mois, Kenneth, âgé de 43 ans et père de famille, pensait débuter une nouvelle vie avec cette entreprise. «Mo res isi ek monn pansé sa pou marsé bien, affirme-t-il. Tou ti korek, mé apré, pa koné kouma ek kifer inn koumans gagn sa bann problem-la. Pourtan, éna bann lézot komers ici. Mé pa gagn konpran sipa zis voler sa ou bien zot pé fer mésansté pou ki mo pa kapav travay.»
Des images de mauvaise qualité
Tout a commencé par la disparition des caméras de surveillance. Ensuite, «zot inn koumans vinn kokin bann lekipma, mo sez, latab ek bokou lézot zafer», déplore Kenneth.
Il a porté plainte à trois reprises au poste de police de Roche-Bois. «Cela n’a rien donné. De plus, au poste, nous avons visionné les images des caméras de surveillance installées par la police. Il y en a deux à des endroits différents, mais nous avons constaté que, le soir, l’image n’est pas de bonne qualité. On n’y voit rien. J’ai aussi demandé aux policiers s’ils pouvaient faire des patrouilles régulières sur cette route. En vain», lance-t-il. Désespéré, Kenneth ne sait plus s’il doit mettre la clé sous le paillasson ou continuer à travailler avec la peur au ventre.
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