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Chrisjo Clair, ma voiture, ma chérie…

18 août 2017, 01:45

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Chrisjo Clair, ma voiture, ma chérie…

Il n’a pas que la musique dans le sang. Mais un peu d’huile de moteur aussi, apparemment. Le leader du groupe Otentik Groove et producteur de l’album «Mo recompans» de Lin, a, en effet, une véritable passion pour l’automobile. Confidences.

Depuis qu’il est gamin, il rêve de pouvoir s’acheter une voiture. Et, Jean Luc Clair, de son nom de scène Chris Jo, ne pensait pas que celui-ci allait se réaliser…

«Se payer une voiture, ce n’était pas comme pouvoir s’acheter un jouet. Je savais que pour y parvenir, il fallait beaucoup de sacrifices…» Mais l’envie d’en posséder une a toujours été là, le taraudant, le narguant. Il se voyait au volant d’un bolide, avec cette sensation de liberté au creux du ventre, la tête vrombissant de plaisir. «J’adorais cette idée…»

Un désir exacerbé par le fait que son frère possédait déjà une voiture, lui. «J’étais plus jeune et Lindsay, qui était chauffeur de camion, laissait sa voiture dans la cour pour aller travailler. Moi, tous les jours, je la regardais et je regrettais de ne pas avoir de permis. Finalement j’en ai parlé à un ami qui conduisait et c’est grâce à lui que j’ai appris à tenir un volant», confie Jean Luc Clair.

Tous les jours, à raison de 4 à 5 heures, pendant 6 mois, Jean Luc Clair s’attelle à manier le levier de vitesse. Mais pour avoir son permis, il dû s’y prendre à deux reprises. «J’ai échoué aux examens conduite la première fois. J’étais extrêmement déçu. Ti kouma dir monn perdi enn mamb mo fami…»

Quelques mois plus tard, soit le jour où il doit prendre l’avion pour accompagner le groupe Zot Sa en France, il obtient enfin le Graal. «C’était un jour béni», lâche-t-il. Dès lors, il économise sou par sou pour acheter sa première voiture. «C’était une Toyota seconde main. Elle était ma fierté. D’autant plus que j’étais plus libre de me déplacer et d’aller ou je voulais quand je voulais…»

Cinq ans plus tard, il troquait son premier amour contre une Nissan de 1999, avant d’opter pour une Kia, plus jeune, qui a vu le jour dans les années 2000. C’était la bonne… «Je me suis attaché à elle. Je passe énormément de temps à conduire. J’aime me balader en famille. Quand je suis au volant, j’ai l’impression que la voiture fait partie de moi. Li mo bon kamarad, li mo cherie ! Il est aujourd’hui difficile d’imaginer ma vie sans elle», fait ressortir le guitariste, sentimental.

N’empêche que le musicien de 34 ans pourrait lui faire des infidélités. Puisque Jean Luc Clair a un autre rêve : celui un jour de pouvoir s’acheter une voiture… neuve cette fois.