«S’il n’y avait pas les grèves des années 30 et 40, où Anjalay Coopen, entre autres, avait perdu la vie, nou ti pou ankor pé gagn kout fwet. Et le Premier ministre et les députés n’auraient pas été à leur place au Parlement aujourd’hui.» Veena Dholah, de Rezistans ek Alternativ s’est montrée très sévère envers le gouvernement lors de la conférence de presse de son parti, le samedi 19 août, à Moka. Elle a fustigé Pravind Jugnauth pour son langage envers les travailleurs du secteur du transport qui ont menacé de faire grève en raison des zones d’ombres qui, selon eux, persistent toujours autour du Metro Express.  Des zones d’ombres, affirme Veena Dholah, que ni le Premier ministre ni le ministre du Transport intérieur n’ont pu éclaircir. «La grève est un droit fondamental.»

Ashok Subron a, lui, dénoncé les tractations politiques qui auraient lieu en ce moment. «Le MMM dit qu’il n’y a pas de rapprochement avec le MSM mais nous sommes dans la même situation qui régnait avant les élections de 2014. Les Mauriciens ont marre de ces tractations.» Il est revenu sur la nouvelle que le Premier ministre veut déposer devant la commission Lam Shang Leen sur la drogue. Cela, suite à des allégations du trafiquant Peroomal Veeren. 

Ashok Subron s’est aussi interrogé sur la déclaration des dépenses de Pravind Jugnauth lors de la campagne électorale de 2014. «Rs 126 500 dan dernié kanpagn, lor so return. Nou pansé ki Pravind Jugnauth bizin expliké si Rs 126 500 dan sirkonskripsion no 8, sé sel dépans ki linn fer. Cela paraît invraisemblable !» En poursuivant que le gouvernement serait en train de déployer le tapis rouge pour de riches investisseurs étrangers, qui injectent des millions dans des projets de luxe. «Nou bizin poz kestion dan ki kalité lékonomi sa bann linvestisman-la pé alé ?»