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«Je suis considéré comme un voleur», dit Álvaro Sobrinho
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«Je suis considéré comme un voleur», dit Álvaro Sobrinho
Dans un article paru sur le site du New York Times, mardi 22 août, Álvaro Sobrinho a confié qu’il était considéré comme un «thief» au Portugal. L’ancien patron de Banco Espírito Santo Angola, souligne le journal, est né en Angola mais «vit au Portugal».L’homme d’affaires controversé, précise l’article, était un des actionnaires majoritaires d’une équipe de foot et avait également acheté deux journaux.
Ce père de deux enfants était très peu connu des Mauriciens jusqu’à ce que la presse portugaise fasse état de ses démêlés avec la justice. Il est soupçonné d’avoir détourné 500 millions de dollars dans le scandale Banco Espirito Santo, donc, ancien empire bancaire portugais qui a fait faillite en 2014. Pendant dix ans, soit de 2002 à 2012, Álvaro Sobrinho a dirigé la filiale angolaise de la banque portugaise. Une gestion mise en cause par le ministère public portugais.
Il a été accusé d’avoir bénéficié de prêts frauduleux d’environ 18 milliards de roupies, qui auraient été transférées sur des comptes en Suisse. Qui plus est, l’homme d’affaires est, depuis 2011, soupçonné de fraude et de blanchiment d’argent à la suite de l’achat, au Portugal, de sept immeubles de luxe. Faute de preuves, il a été blanchi dans cette affaire. Mais l’enquête a été rouverte, comme indiqué dans un communiqué de presse de la Financial Services Commission.
Depuis 2015, les déplacements d’Álvaro Sobrinho à Maurice sont fréquents. Ce, depuis qu’il a lancé Planet Earth Institute avec l’aide de la présidente de la République. L’institut est venu en aide à Ameenah Gurib-Fakim en novembre quand elle s’est retrouvée au centre d’une polémique sur ses voyages à l’étranger. La fondation a publié des communiqués en première page de plusieurs quotidiens pour faire les éloges de la présidente.
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