Publicité

Alan Ganoo: «Gouvernma pé transform bann sitoyen honet an bann squatter»

24 août 2017, 19:25

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Alan Ganoo: «Gouvernma pé transform bann sitoyen honet an bann squatter»

Le métro express, le meurtre de Lara Rijs, la commission d’enquête sur la drogue ou encore les élections partielle du n°18… Ce sont là les sujets abordés par le chef de file du Mouvement patriotique (MP), Alan Ganoo, à Quatre-Bornes, ce jeudi 24 août.

Le président du MP déplore le manque de dialogue entre le gouvernement et ceux qui devront quitter leur maison se trouvant sur le tracé du métro express. Ce, suite à la compulsory acquisition de leur terrain. «Li pa fer zoli pou enn démokrasi pou dérasin bann dimounn dépi zot lakaz koumsa. Le gouvernement aurait pu faire face à cette situation différemment.»

Alan Ganoo a expliqué que c’est inadmissible que des habitants de La Butte se voient offrir des terrains à Dagotière. «On aurait très bien pu leur donner un terrain dans un morcellement privé ou encore un terrain qui est près de celui que le gouvernement leur a pris». D’ajouter que «gouvernma pé transform bann sitoyen honet an bann squatter.»

Un appel à Mario Nobin

Commentant le meurtre de la Sud-Africaine Lara Rijs, Alan Ganoo avance qu’à Maurice il y a beaucoup d’expatriés, surtout dans la région du Nord, qui sont victimes d’agressions et de vols. «Ils ne sont pas satisfaits de la performance de la police. Je lance un appel au commissaire de police pour prêter une attention particulière à ce cas.» Cela d’autant plus que la réputation de Maurice a pris un sale coup auprès des touristes et des investisseurs étrangers, affirme-t-il.

Alan Ganoo a salué la décision du Premier ministre de déposer devant la commission d’enquête sur la drogue. Il souhaite, toutefois, que Pravind Jugnauth ne se contente pas de répliquer aux allégations de Veeren Peroomal mais qu’il donne aussi des renseignements sur ce qu’il sait. 

Il a conclu en demandant au gouvernement d’éclaircir la situation au niveau de la partielle au n°18, en fixant la date de cette joute électorale.