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Rivière-Des-Galets : là où la mer et la rivière s’unissent
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Rivière-Des-Galets : là où la mer et la rivière s’unissent
Rivière-des-Galets est situé à l’embouchure de la rivière où celle-ci se jette dans la mer descendant des hauteurs de Chemin Grenier. Là où la mer et la rivière caressent les galets, vivent aussi des gens les pieds dans l’eau, frôlant le danger de très près.
Rivière-des-Galets est un petit village à l’extrémité sud du pays. Détrompez vous, il ne s’agit pas seulement d’un lieu où se trouvent une rivière et... ses galets ! La mer y joue également un rôle. La preuve, on peut y trouver une des plages les plus pittoresques de l’île.
À Rivière-des-Galets, oubliez la plage typique «carte-postalisée». Sur place, pas de sable fin à perte de vue. Dans cette partie de l’île, c’est le gris ou le noir, percé de points de verdure, qui domine. Unique en son genre, c’est une plage de galets qu’arbore ce point de la côte Sud. Des galets, rien que des galets ! Ces pierres polies de formes et de tailles variées ont été façonnées par la force de la rivière au nom éponyme. Depuis toujours, celle-ci travaille cette côte, traînant sur plusieurs mètres, de la montagne à la mer, ces galets qui font la beauté du coin.
Si d’un côté il y a la rivière, de l’autre, c’est la mer qui créé aussi l’attrait de Rivière-des-Galets. Les galets que lui jette la rivière, sont encore repris et travaillés par la force des vagues. Au bruit des houles violentes qui sont propres au sud de l’île, s’ajoute celui des pierres qui s’entrechoquent, tournant sur ellesmêmes au gré des vagues. Celui qui s’arrête un moment pour prêter l’oreille remarquera certainement que ce son est semblable à une pétarade à chaque fois qu’une vague s’écrase contre le rivage.
C’est sur ce fond sonore, pied dans l’eau, que vit la majeure partie des habitants de Rivière-des-Galets. Sur place certains habitants se plaisent à se flatter du fait qu’ils n’ont qu’à «ouver lafnet zet lalign pou gagn enn kari». En effet, seule une rangée de gabions et des murs en pierres les séparent de la mer et de la puissance de ses vagues qui s’abattent constamment sur cette partie de la côte.
Cependant, vivre si près de l’eau est souvent un jeu dangereux, comme nous le dit Claudia Celerine. Cette femme de 47 ans, qui y habite depuis longtemps, soutient que la vie calme des gens qui vivent de la pêche ou encore travaillent comme laboureur est bouleversée par le mauvais temps. «Lorsqu’il y a des avis de fortes houles, des cyclones, nous devons évacuer nos maisons», raconte celle qui avoue avoir peur du grondement des vagues. Sinon, par beau temps, Rivière-des-Galets offre un cadre de vie de rêve.
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