Ils sont des milliers à travers le monde. Vénérés dans certains pays, martyrisés dans d’autres… Les chiens restent néanmoins fidèles à eux-mêmes et à leurs maîtres. Ce samedi 26 août marque la journée mondiale du plus vieil ami de l’homme. Rencontre avec ces amoureux de toutous.

Yannick Bouti cultive cette passion pour les chiens depuis tout petit. «Je ne sais pas comment tout cela a commencé pour tout vous dire. Mais j’adore les chiens», avoue-t-il. Mais cet amour a évolué au fil des années. «Depuis trois ans, je ne m’occupe que des chiens de race. J’ai trois chiens Cane Corso», dit le jeune homme avec fierté. Et il n’est pas seul à vivre ces moments uniques avec ses fidèles amis. Son épouse, Aurélie Bouti, est également tombée sous le charme des molosses. «Ma famille m’aide énormément à prendre soin de ces animaux. Je pense que sans son soutien, cela aurait été plus difficile», souligne Yannick Bouti.

En effet, prendre soin des chiens de race demande d’autant plus d’attention et de temps. «Il leur faut une bonne alimentation ainsi qu’une bonne hygiène de vie et beaucoup de patience», fait ressortir le sportif. Ce dernier ne cache pas qu’élever un animal demande également quelques sacrifices. Alors, en avoir trois sous sa charge peut s’avérer un réel défi. Mais cela ne lui fait pas peur. «Toutefois, je dois souligner que j’ai le soutien de ma grand-mère et de ma marraine qui n’hésitent pas à venir soigner mes petits quand je suis obligé de faire un déplacement», explique Yannick Bouti.

Quid des dépenses ? Le jeune homme soutient qu’il préfère ne pas y penser. «Mon rêve le plus fou, c’est d’avoir dix chiens de races différentes», affirme-t-il.

Battus et maltraités

Il n’est pas le seul à vouer un amour sans bornes aux chiens. Preety Saachi n’imagine pas son quotidien sans ses bêtes. Ce qui fait qu’elle finit par recueillir le maximum de chiens, souvent errants, avant d’essayer de les trouver un autre foyer.

«Avec l’aide de quelques amis, nous les gardons dans nos cours. Mais certaines personnes ne veulent pas adopter des chiens qui ne sont pas de race ou encore qui sont des femelles», indique la jeune femme.

Par ailleurs, Preety Saachi se dit triste de voir autant de chiens battus et maltraités à Maurice. «Je me souviens d’un chien qui souffrait atrocement après avoir été ébouillanté. Ses anciens maîtres sont partis sans l’emmener avec eux et les nouveaux propriétaires ne voulaient pas de lui. Et comme l’animal refusait de partir, ils ont jeté de l’eau bouillante sur lui. C’était dur de voir cela.»

La jeune femme souligne que tout son salaire part en fumée avec l’achat de nourriture pour chiens ainsi que pour les soins des animaux sous sa garde. «Je le fais parce que je les aime. Dommage que je ne puisse pas tous les garder chez moi…» En tout cas, en ce jour, on espère qu’ils auront tous un foyer où ils seront traités comme des petits rois.

Certains demandent de l’argent sur les réseaux sociaux

Alors que Preety Saachi s’occupe de ses chiens sans demander de l’argent, certains n’hésitent pas à se faire entendre. C’est ce que nous voyons sur une page Facebook. Le responsable de la page avance qu’il a besoin de sous pour mettre les chiens dans des chenilles et que cela coûte beaucoup d’argent. Du coup, il a ouvert un compte bancaire et demande aux gens de l’aider.