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Agression de Zoya, 10 ans: «Si to dir kitsoz mo pou fer to papa fermé.»
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Agression de Zoya, 10 ans: «Si to dir kitsoz mo pou fer to papa fermé.»
Il n’en serait pas à son premier coup. À en croire, ses voisins, cet homme de 38 ans serait un véritable pervers sexuel. Mais lundi, sa dernière victime, une fillette de 10 ans, a brisé le silence. Depuis, les langues se délient…
C’était une fille gaillarde. Qui respirait la joie de vivre. Aujourd’hui, la petite Zoya (prénom modifié), 10 ans, n’est plus que l’ombre d’elle-même. Elle passe son temps à pleurer, soupire son oncle. Et ce, depuis qu’elle a été agressée sexuellement par un voisin à trois reprises…
La dernière agression en date remonte à lundi. La petite avait été invitée à l’anniversaire de la nièce de son agresseur, à Camp-Yoloff. Ce dernier, un homme âgé de 38 ans, en aurait alors profité pour l’emmener dans une chambre et abuser d’elle. Comme les fois précédentes, il aurait par la suite intimé l’ordre à la fillette de n’en piper mot. La menaçant en ces termes : «Si to dir kitsoz mo pou fer to papa fermé.» L’homme ayant, apparemment, de la famille au sein de la police.
Effrayée, la petite Zoya a gardé le secret. Mais ce poids était trop lourd à porter. Et elle a fini par se confier à son institutrice. Horrifiée, consternée par ce qu’elle entendait, elle a immédiatement alerté les proches de la fillette.
«Dès que nous avons eu l’information, nous nous sommes précités à l’école de Zoya et l’avons transportée d’urgence chez un médecin pour des examens», raconte l’oncle de la fillette. Le médecin devait confirmer que Zoya a été agressée à plusieurs reprises.
Dans la localité, l’agresseur de la petite Zoya ne jouit guère d’une bonne réputation. Les voisins du trentenaire n’y vont pas avec le dos de la cuillère. Ils sont catégoriques : il est un pervers. Un point, c’est tout. Mais il est allé trop loin lorsqu’il aurait agressé Zoya. Il a d’ailleurs échappé de peu à la castration lundi, lorsque la nouvelle s’est répandue…
En effet, les proches et voisins de la petite l’ont passé à tabac. «Nou’nn vey li bien sa zour-la, nou’nn atan li ek nou’nn trap li nou’nn baté», raconte un voisin. Et le jeune homme d’ajouter : «Nou pa’nn kit li, nou’nn kraz so s… lamem. Pou gagné li’nn bien gagné selman. Mo espéré avek sa, zamé dan so lavi li réfer meme zafer.»
En fait, l’agresseur de la petite doit son salut à l’intervention de la police de Plaine-Verte. Après avoir reçu des soins à l’hôpital SSRN, à Pamplemousses, il a été placé en détention.
La victime identifie le suspect
<p>Le suspect a comparu, le mardi 29 août, en cour de Port-Louis sous une accusation provisoire de viol. La police ayant objecté à sa remise en liberté, il a été reconduit en cellule. Il a indiqué qu’il donnerait sa déposition en présence de son avocat. Il a participé à une parade d’identification, hier. Zoya a confirmé que c’est bel et bien lui qui l’avait agressée. La petite a, par la suite, pu rentrer chez elle. Ce sont les policiers qui l’ont ramenée dans l’après-midi.</p>
<p>L’homme n’est pas un inconnu des services de police. En 2010, son épouse avait porté plainte contre lui. Elle l’avait accusé de l’avoir forcée à visionner des films pornographiques et à agir comme dans ces films.</p>
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Le «bhai-looké» n’en est pas à son premier coup
<p>L’épouse du suspect – il s’agit de sa troisième femme – est enceinte. À en croire l’oncle de Zoya, il la martyriserait.<em> «Li fer dominer ek so madam»</em>, lance un autre voisin. <em>«Dépi mo konn li, dimounn ress vinn rod li divan laport pou baté akoz bann déli li fer la»</em>, dit-il. Il affirme que plusieurs plaintes ont aussi été faites contre lui.</p>
<p>Pis, l’oncle de Zoya allègue que le trentenaire aurait également abusé de sa propre fille, issue de son premier mariage. <em>«Fam-la kan ti konn sa, li ti pran kouto li ti galoup derier li lor lari.»</em></p>
<p>En apprenant ce qu’il aurait fait à Zoya, une voisine aurait révélé qu’il lui aurait montré ses parties intimes la semaine dernière. <em>«Pa enn sel kout li fer sa, sak fwa li fer sa»</em>, raconte la dame d’une trentaine d’années. Autre geste vicieux : il n’hésiterait pas à épier sa nouvelle voisine. <em>«Li mont lor lafénet li al louk madam-la begné…»</em></p>
Une publication du quotidien BonZour !
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