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Négligence médicale alléguée: elle a une artère sectionnée dans l’utérus lors d’une césarienne
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Négligence médicale alléguée: elle a une artère sectionnée dans l’utérus lors d’une césarienne
Elle n’a pas survécu à son huitième mois de grossesse. Admise à l’hôpital Jawaharlal Nehru le 16 août, Anusha, 26 ans, est décédée le 25 août, soit deux jours après avoir donné naissance à son fils. Cependant, Rajiv, l’époux de la défunte, ne mâche pas ses mots. Il montree du doigt la façon dont son épouse a été prise en charge et allègue qu’elle est décédée des suites d’une négligence médicale. Selon le rapport d’autopsie de la défunte, une artère sectionnée au niveau de l’utérus a provoqué une accumulation de sang dans l’abdomen.
Ce sont des traces de diabète dans le sang d’Anusha qui ont conduit son médecin traitant à lui demander de passer quelques jours à l’hôpital, le 16 août. Le 23 août, Rajiv allègue que le personnel aurait fait une injection d’antibiotique à sa femme. Mais sa fiche médicale indiquait clairement qu’elle y était allergique. Et dans l’après-midi, il a fallu pratiquer une césarienne, étant donné que son état de santé s’est aggravé. Son époux affirme que ce n’est que vers 2 heures du matin, le 24 août, qu’il a été informé de la situation. Son épouse étant admise à l’Intensive Care Unit, il est retourné à l’hôpital le lendemain, vers 6 heures du matin. C’est alors qu’il a appris le décès d’Anusha.
Corps froid
Révolté, il a porté plainte au poste de police de Rivière-des-Anguilles, car il a remarqué plusieurs anomalies. En effet, selon lui, il y avait une incohérence sur l’heure exacte du décès de son épouse. «Je suis arrivé à l’hôpital à 6 heures. Mais pourquoi le corps de ma femme était froid si elle était décédée à 5 heures ? Le personnel n’a d’ailleurs pas eu la décence de la recouvrir non plus.»
Nous avons contacté le bureau du Regional Health Director de l’hôpital de Rose-Belle. Mais un préposé nous a informés que le cas de cette patiente a été référé au ministère de la Santé et qu’une enquête policière est en cours.
«Je veux que justice soit faite car mon épouse ne méritait pas de mourir ainsi. Elle avait toute la vie devant elle. On allait fêter nos cinq ans de mariage, le 9 septembre et en même temps la naissance du bébé. Mais le destin en a voulu autrement. Je souhaite que le ministère de la Santé fasse la lumière sur le décès de ma femme», lance Rajiv.
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