Le but serait de «discréditer» la commission d’enquête sur la drogue. Pour elle, c’est la raison qui justifie les récents articles d’un journal, qui font mention du fait que Navind Kistnah l’aurait impliquée dans des activités illicites. Selon les articles, l’avocate aurait encouragé le principal suspect dans la saisie record de drogue au port à ne pas retourner au pays, lors de sa cavale en mars. Elle réfute fermement les allégations à son encontre et s’est rendue de son plein gré dans les locaux de l’Anti-Drug and Smuggling Unit (ADSU), hier, pour faire une déposition en tant que témoin.

Me Tisha Shamloll y a même été confrontée à Navind Kistnah. Ce dernier aurait démenti les informations relayées par les deux journalistes du quotidien en question. D’ailleurs, l’avocate compte fournir des preuves à la commission drogue pour démontrer que les deux journalistes l’ont «harcelée».

Celle qui a dénoncé Me Raouf Gulbul devant la commission s’inquiète du fait que les «allégations fausses et malintentionnées» ont été «commanditées» par des tierces personnes, dont le but sera de remettre sa crédibilité et celle de la commission en jeu.

Me Tisha Shamloll envisage également de poursuivre le quotidien pour demander réparation du préjudice causé à son encontre, d’autant plus qu’elle n’était pas au pays au moment de la publication des articles. Une déposition au Central Criminal Investigation Department, avec preuves à l’appui, n’est pas à écarter.

L’avocate s’est retrouvée sous les feux des projecteurs lors de son audition devant la commission drogue, le 5 juillet. Elle y avait notamment incriminé son «senior», Me Raouf Gulbul, qui, selon elle, lui avait donné des instructions pour rendre visite aux trafiquants de drogue en prison.

La réplique de Me Raouf Gulbul est attendue dans les semaines à venir devant cette même commission.