Leur combine : faire croire aux automobilistes qu’elles sont en panne d’essence et n’ont pas les moyens pour faire le plein. Ainsi, elles leur «empruntent» de l’argent et leur laissent un numéro de téléphone pour les contacter. Toutefois, les victimes n’ont jamais pu récupérer leur argent. Une d’elles a porté plainte au poste de police de Grand-Baie, hier. Une autre déposition devrait être faite à Goodlands.

Une habitante de Triolet raconte sa mésaventure. Elle était en route pour chez elle le samedi 2 septembre, aux alentours de 22 h 30, lorsqu’une jeune femme lui a fait des signes de détresse. Cette dernière était à bord d’une Nissan March grise, accompagnée d’une autre fille, qui serait sa sœur. «Elles paraissaient préoccupées et avaient mis les feux de détresse. Elles ont d’abord arrêté la voiture d’un ami avant de se diriger vers la mienne», se remémore notre interlocutrice.

Les deux jeunes femmes lui auraient expliqué qu’elles avaient une panne d’essence et n’avaient pas assez d’argent pour se rendre à Chamouny. «Je leur ai remis Rs 300 et elles ont pris mon numéro de téléphone pour me passer un coup de fil», poursuit l’habitante de Triolet. Hier, mardi 5 septembre, elle a essayé de rappeler le numéro, mais celui-ci était hors service. «C’est alors que j’en ai parlé à des amis et l’un d’eux m’a dit qu’il avait aussi vécu la même chose, mais à Goodlands. Nous ne sommes pas les seules victimes», soutient-elle.

La police de Grand-Baie a entamé des procédures pour alerter les autres postes de police. Une enquête a été initiée pour retracer les deux jeunes femmes.