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Violence dans les hôpitaux: la présence de la SMF et de la SSU réclamée
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Violence dans les hôpitaux: la présence de la SMF et de la SSU réclamée
Ils ont fait une «manifestation symbolique» devant l’hôpital Jawaharlal Nehru, à Rose-Belle. Et ce n’est qu’un début, préviennent les membres de la Ministry of Health Employees Union. Si le ministre de la Santé refuse d’ouvrir le dialogue avec eux, c’est devant les locaux du ministère qu’ils feront entendre leur voix. Déclaration du président Amarjeet Seetohul, ce mercredi 6 septembre.
La Ministry of Health Employees Union dénonce la violence envers le personnel soignant. «La situation est en train d’empirer.» Amarjeet Seetohul déplore d’ailleurs la récente agression survenue à l’hôpital de Rose-Belle. Pour lui, il faut que des éléments de la Special Mobile Force et de la Special Supporting Unit soient déployés dans les centres hospitaliers «pour parer à toutes éventualités».
D’autant plus, fait comprendre le président de la Ministry of Health Employees Union, que les Security Officers ne sont pas à la hauteur. «Zot péna les compétences ki bizin. Ce sont des personnes du troisième âge, elles n’ont pas été formées. Elles n’ont même pas un certificat de caractère», fait-il comprendre.
Ajouté à cela, il y a le fait que les policiers en poste dans les hôpitaux sont en sous-effectif.
Parmi les solutions que propose Amarjeet Seetohul, on retrouve l’aménagement d’une control room dans les centres de santé, qui serait gérée par des professionnels de la sécurité. «Avan ki enn insidan arivé, zot pou kav anpess sa arivé.»
N’empêche, ce que souhaite la Ministry of Health Employees Union, c’est avoir une réunion avec le ministre de la Santé. «Minis bizin ouver la négosiasion. Mais s’il persiste dans cette voie, il devra assumer les conséquences de la violence dans les centres de santé.»
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