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Commission d’enquête sur Britam: «Somebody has lied in front of this commission», affirme Bhadain
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Commission d’enquête sur Britam: «Somebody has lied in front of this commission», affirme Bhadain
À mesure que les auditions se tiennent, le mystère ne fait que s’épaissir. Clairement, fait ressortir Roshi Bhadain, «somebody has lied in front of this commission». Mais qui ? Telle est la question.
Devant la commission d’enquête sur la vente des actions de Britam Kenya, ce vendredi 8 septembre, l’ex-ministre des Services financiers et de la bonne gouvernance a affirmé qu’il n’y a jamais eu d’accord à Rs 4,3 milliards pour la vente des actions de Britam Kenya. Roshi Bhadain vient ainsi prendre à contre-pied son ex-collègue au gouvernement, Vishnu Lutchmeenaraidoo.
L’ex-ministre des Services financiers et de la bonne gouvernance a, entre autres, produit les procès-verbaux de la réunion entre le Permanent Secretary (PS) des Finances, Vidianand Lutchmeeparsad, et la partie kenyane. Il a fait ressortir qu’il y est clairement évoqué une «mutually acceptable solution».
D’ajouter qu’à l’issue de cette réunion, le secrétaire financier Dev Manraj avait reçu une lettre du Cabinet secretary Kenyan. Il y est mentionné «that we will need to continue negotiations and find a suitable time frame as well as a sale price». Ce qui prouve, selon Roshi Bhadain, qu’il n’y a pas eu d’accord pour une quelqueconque vente à Rs 4,3 milliards.
En sus, a souligné l’ex-ministre, dans une correspondence adressée à Dev Manraj, Benson Waregi, un des directeurs de Britam Kenya, avait écrit : «We remain committed in consulting and expect to conclude this process.» Ce qui démontre, poursuit Roshi Bhadain que les discussions étaient toujours en cours.
Par ailleurs, a-t-il fait comprendre, c’est le ministère des Finances qui négociait avec les Kenyans, comme l’a démontré la visite du PS Vidianand Lutchmeeparsad. Par la suite, la partie kenyane a eu affaire à Dev Manraj. Roshi Bhadain d’indiquer que les Kenyans ont envoyé une lettre, 12 janvier 2016, pour demander une réunion le 15 février 2016. Réunion à laquelle devaient participer les Special Administrators. «Who do you think could have asked the special administrators to go to that meeting? Only the person who received the invite could have done that.»
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