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Boutiquière ligotée et bâillonnée: «Enn dan bann voler ti met enn fos sévé ki long»

8 septembre 2017, 19:41

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Boutiquière ligotée et bâillonnée: «Enn dan bann voler ti met enn fos sévé ki long»

Elle a pensé au pire. Voyant sa vie défiler devant ses yeux… Rita (prénom modifié) a été attaquée par deux malfrats, «une femme et un travesti», précise-t-elle, alors qu’elle se trouvait dans sa boutique, à Montagne-Ory, Moka, mercredi 6 septembre. «Travesti-la inn met kanif kot mo likou…»

Lorsque nous l’avons rencontrée jeudi 7 septembre, Rita, qui est âgée d’une quarantaine d’années, était toujours sous le choc. Elle raconte qu’au moment des faits, elle se trouvait toute seule dans sa boutique. Vers 14 h 45, deux femmes ont poussé la porte du commerce et sont entrées. Dans un premier temps, Rita pensait qu’il s’agissait de clientes. En y regardant de plus près, elle devait remarquer que l’une d’elles était en fait «un travesti».

«Madam-la ti kourt kourt, de teint kler, ek so sévé ti atasé. Lot-la ti enn travesti. Li ti met enn foss sévé ki long, soursi bien épilé bien makilé», souligne Rita. Les deux «clients» ont commandé une boisson gazeuse. Du Pepsi, se rappelle Rita. Ils sont par la suite sortis pour le boire. Avant de rentrer à l’intérieur. La situation devait alors prendre une tournure inattendue…
 

«Kot to larzan? Kot to’nn gard kas?»

L’un des malfrats, raconte Rita, a fermé la porte à clé. Ce qui l’a immédiatement mise mal à l’aise. Mais avant qu’elle n’ait eu le temps de réagir, le travesti s’est emparée d’elle et lui a mis un canif sous le cou. «Kot to larzan? Kot to’nn gard kass?» lui hurlait-il dans l’oreille.

«J’ai eu peur, mais je suis restée calme», confie Rita. Elle a indiqué aux malfrats où étaient conservés les sous. Et dit avoir eu la présence d’esprit de leur dire que son époux allait bientôt rentrer. Le «travesti» l’a alors traînée jusqu’à l’endroit où sont gardées les caisses de boissons, il l’a ligotée et bâillonnée. Et les deux malfrats ont pris la poudre d’escampette. Non sans avoir fait main basse sur une somme de Rs 25 000, des boîtes de cigarettes et des cartes prépayées.

Entre-temps, Rita a essayé de se libérer. Et lorsque son époux est arrivé, il l’a aidée. Ce dernier a également alerté la police de la localité. Les limiers sont depuis à la recherche des deux malfrats.

Introuvables jusqu’ici

<p>Selon Rita, les deux malfrats ne sont pas connus de l&rsquo;endroit. Mais lorsqu&rsquo;elle a donné leur description à la police, <em>&laquo;enn mo névé inn dir ki li&rsquo;nn trouv zot pé marsé dan landrwa&raquo;. </em>C&rsquo;est ainsi que la police a fait des rondes dans les environs, et même jusqu&rsquo;à Bagatelle, en vain. Les policiers n&rsquo;ont pas pu mettre la main sur eux.</p>