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Moorar vs Metro Express: l’épilogue la semaine prochaine ?
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Moorar vs Metro Express: l’épilogue la semaine prochaine ?
Il leur faudra encore faire preuve de patience. En cour, ce vendredi 15 septembre, la juge Rita Teelock a réservé son jugement. Les Moorar bénéficient ainsi d’un nouveau sursis. Leur maison à Résidence Barkly, qui se trouve sur le tracé du métro express, ne sera pas démolie jusqu’à nouvel ordre.
C’est aujourd’hui que les arguments portant sur les affidavits échangés entre le ministère du Logement et des terres et celui des Infrastructures publiques et du transport en commun ont eu lieu devant la juge Rita Teelock en référé. La veille, c’est-à-dire jeudi 14 septembre, Atmanand Moorar avait déposé un affidavit, concédant avoir reçu une lettre du ministère du Logement et des terres le 20 juillet 2017.
«Un avis a été adressé aux héritiers de Derjwindurnath qui occupent une portion de terrain de l’État de 74 mètres carrés et on m’avait demandé de l’évacuer d’ici sept jours», explique le plaignant dans son affidavit. Toutefois, Atmanand Moorar dit avoir adressé, à son tour, une lettre où il indiquait qu’il se conformerait à cet avis juridique mais demandait qu’une démarcation du terrain soit faite.
«We would be grateful if you send officially a Government Officer to do the exact land marking to be able to quit and vacate the State land of an approximate extent of 74 square metres… for the forthcoming Metro Express», peut-on lire dans la copie de la lettre à l’attention du Permanent Secretary du ministère, le 22 juillet 2017. Selon Atmanand Moorar, des fonctionnaires du ministère se sont rendus chez lui pour faire la démarcation.
«Mais c’est alors que je me suis rendu compte qu’une partie de mon salon, ma cuisine, ma salle de bains et mes toilettes se trouvaient sur ce terrain démarqué. Si la démolition était faite, je me suis dit que le reste de ma maison serait inhabitable et je serai privé d’une cuisine, entre autres», soutient le Ward Assistant à l’hôpital Brown Séquard. Il avait annexé une lettre stipulant que «regardless of our willingness to comply to your notice, we are not in a position to do so (NdlR, quit and vacate the land) until the extent of 74 square metres being referred in your letter has been clearly demarcated».
Atmanand Moorar raconte avoir contacté un employé du ministère des Infrastructures publiques et une réunion a été organisée. Il dit avoir fait des propositions pour pouvoir rester sur le terrain étant donné que son fils participerait à des examens. «Le ministre Gayan et le Parliamentary Private Secretary Aliphon étaient venus à Barkly et m’avaient assuré que je serai temporairement relogé à Baie-du-Tombeau en attendant la construction des maisons à Chebel d’ici janvier-février 2018 pour mon relogement», allègue-t-il.
Atmanand Moorar estime que le gouvernement n’aurait pas dû procéder à une démolition rapide car il était toujours en négociation pour trouver une autre solution.
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