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Yerrigadoogate: «Je n’ai jamais vu une telle précipitation de l’ICAC», dit Me Hurhangee
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Yerrigadoogate: «Je n’ai jamais vu une telle précipitation de l’ICAC», dit Me Hurhangee
Me Ashley Hurhangee, un des avocats qui défendent Husein Abdool Rahim, n’en revient pas. Selon lui, l’Independent Commission against Corruption (ICAC) démontrerait un «empressement sans précédent» en ce qui concerne l’enquête qui a débuté mercredi avec la déposition de son client. Il affirme que cette affaire a pris une autre tournure depuis la démission de Ravi Yerrigadoo en tant qu’Attorney General.
Pourtant, Ashley Hurhangee précise que les enquêteurs donnaient l’impression de prendre tout leur temps lors du premier interrogatoire de son client… «Les enquêteurs de l’ICAC m’ont appelé aujourd’hui (NdlR, jeudi 14 septembre) pour me demander d’emmener mon client au quartier général le jour même. Je ne comprends pas cet empressement qui me semble être malveillant. Quand j’ai dit que je ne pouvais pas, ils ont répondu que je pouvais venir même dimanche», souligne l’homme de loi.
«Je ne comprends pas cet empressement qui me semble être malveillant.»
Il a décidé qu’avant un nouvel interrogatoire, il écrira une lettre à la commission anticorruption pour prendre connaissance des points exacts sur lesquels celle-ci compte questionner son client. Pour Me Ashley Hurhangee, la façon de faire de l’ICAC serait d’autant plus louche que les enquêteurs connaissaient déjà les points avancés par son client dans l’affidavit lors de l’interrogatoire.
«On a fait parvenir une copie de l’affidavit à l’ICAC à la veille de l’interrogatoire de Husein Abdool Rahim. Les enquêteurs ont donc tout le documentary evidence dont ils ont besoin. Je trouve ce changement de méthode très inquiétant. Je n’ai jamais vu une telle précipitation», dit-il.
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