«Il fait honte à la classe politique !» Alan Ganoo est remonté, très. Il affirme que c’est un politicien en particulier qui est à l’origine des perturbations survenues lors de la réunion du Mouvement patriotique à Quatre-Bornes vendredi 15 septembre. «Ti éna mem enn tshirt sa parti-la ki bien prézan lor térin…»

Tout avait pourtant bien commencé, raconte Alan Ganoo. Qui précise, dans la foulée, que ce n’est qu’une coïncidence que le MP a organisé sa première réunion dans la ville des fleurs, le jour même où la date de la partielle a été dévoilée. C’est, poursuit-il, lorsque le secrétaire général du parti, Jean-Claude Barbier, a pris la parole que la situation a pris une tournure inattendue…

«Bann dimounn inn vini ek bann rémark pou perturb la réunion. C’était évident que leur objectif était de nous empêcher de prendre la parole afin que la réunion tourne court», ajoute Alan Ganoo. Dans un premier temps, indique-t-il, Jean-Claude Barbier a rappelé à l’ordre ces individus. En vain. «Bann madam ki ti prézan ti per.»

C’est alors que des sympathisants du MP ont décidé d’intervenir et de parlementer avec ce groupe d’individus. «Ils ont fini par avouer qu’ils appartiennent à un parti politique…» Alan Ganoo dit déplorer et condamner le «comportement antidémocratique et fasciste» du leader du parti en question, «qui aurait dû montrer l’exemple aux jeunes».

Par ailleurs, Alan Gaoo a lancé un appel afin que la campagne en vue de la partielle se déroule dans le calme. «J’espère que les candidats des autres partis ne se comporteront pas de la même façon.» Et, surtout, que le peuple puisse choisir en toute liberté son candidat au n°18.