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Accusation d’escroquerie: elle aurait continué à parler à Husein Abdool Rahim après sa déposition
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Accusation d’escroquerie: elle aurait continué à parler à Husein Abdool Rahim après sa déposition
Elle a déposé une plainte contre Husein Abdool Rahim mercredi et hier, elle a demandé une Precautionary Measure contre lui. Mais la plaignante, qui est une amie intime du dénonciateur, a été en contact avec lui jusqu’à jeudi, soit après avoir porté plainte…
Husein Abdool Rahim a été surpris en apprenant la teneur de la plainte de son amie, âgée de 38 ans, contre lui. La situation est d’autant plus surprenante que c’est elle qui l’a véhiculé jusqu’à l’express dimanche pour qu’il dénonce cette affaire. Pour lui, cela ne fait aucun doute que cette femme agirait sous l’influence d’autres personnes, car jusqu’à cette semaine, les deux se parlaient encore. Mais malgré cette nouvelle déposition pour escroquerie, il reste serein. «Je m’attendais à ce type de contre-attaque et d’intimidations», explique-t-il, et se dit armé pour se défendre.
Le lendemain de sa plainte, la trentenaire aurait eu une conversation avec Husein Abdool Rahim. Elle lui aurait reproché de ne pas lui accorder de l’attention et l’aurait accusé d’être en compagnie d’autres filles. «À chaque fois qu’elle se met en colère, elle me réclame son argent», signale-t-il.
Dans sa plainte, la femme explique qu’elle aurait prêté Rs 500 000 à Husein Abdool Rahim le 8 novembre 2016, soit cinq mois après avoir fait sa connaissance. Elle indique que son ami lui aurait confié qu’il était impliqué dans une affaire. C’est alors qu’il aurait dit à la Project Manager qu’il avait besoin d’argent pour rembourser un homme ou il serait condamné le 9 janvier 2017.
Toujours selon la présumée victime, Husein Abdool Rahim lui aurait assuré qu’il pouvait la rembourser. Comme elle n’avait que Rs 200 000, elle a contracté un emprunt bancaire de Rs 300 000 pour lui venir en aide. La présumée victime a affirmé qu’elle a imposé une condition à son «ami» selon laquelle ils devaient se rendre chez un avoué pour qu’il s’engage formellement à la rembourser, ce qui n’a jamais été fait. «Je confirme cela. D’ailleurs, je lui avais envoyé un modèle de lettre qu’elle devait signer le 1er juillet dernier, mais elle ne l’a jamais fait», relate Husein Abdool Rahim.
Mardi, le jour où Husein Abdool Rahim a juré son affidavit, il a parlé à la femme. La conversation a porté sur le dossier bleu que le jeune homme avait lors de son interview en direct. «To ti cpv assiz bien… Nice document folder bleu, lol» a-t-elle écrit.
Par la suite, elle se serait plainte de son dîner. «Mo p al eat mo légumes. Beurk…» Le lendemain, soit mercredi, elle a fait sa déposition à la police. Mais la communication entre les deux ne s’est pas interrompue. Jeudi, les deux amis ont eu une crise de jalousie. «Toi ki ar n fam. C pu ca to choisir kan message moi» a-t-elle écrit. Pendant tout ce temps, Husein Abdool Rahim ignorait qu’il y avait une plainte contre lui. Ce n’est qu’hier soir qu’il l’a appris.
Sollicité, Me Ashley Hurhangee, avocat de Husein Abdool Rahim, fait ressortir qu’il s’attendait à ce type d’actions contre son client. «J’ai appris qu’il y a un nouveau cas contre mon client. Cette fois-ci, c’est une personne avec qui il entretenait des relations intimes», dit-il. Il remarque que la plaignante serait aussi proche de Sylvio Sundanum.
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<h2>Me Ashley Hurhangee prend les devants</h2>
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<figure class="image" style="display:inline-block"><img alt="" height="214" src="/sites/lexpress/files/images/3ef0e0ec-83a8-4635-bd06-97414609df5d.jpg" width="403" />
<figcaption>Me Ashley Hurhangee appelle à la transparence</figcaption>
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<p>Il ne prend pas de risques. Me Ashley Hurhangee a fait parvenir plusieurs courriers aux différentes institutions enquêtant sur l’affaire hier pour demander des précisions. La première lettre qu’il a fait parvenir à <a href="https://www.lexpress.mu/audio/316167/husein-abdool-rahim-licac-je-mattends-au-pire" target="_blank">l’ICAC</a> parle de la convocation de Husein Abdool Rahim. Selon lui, «<em>the affidavit by my client in form of a statement in your department on the 13.09.17 is self-explanatory</em>». Le deuxième document aussi adressé à l’ICAC concerne la saisie de l’ordinateur de Sylvio Sundanum jeudi. Ashley Hurhangee explique que l’affidavit de son client évoque un policier qui, avec Sylvio Sundanum, aurait intimidé le dénonciateur dans le passé. Il demande que cet officier ne soit pas associé à l’enquête. Le troisième courrier a été adressé aux rédactions. L’avocat a rappelé que son client est impliqué dans une affaire d’escroquerie toujours en cour et qu’il n’a pas été condamné. Il leur rappelle de ne pas faire de «character assassination».</p>
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