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Bain-de-Rosnay: bienvenue au «paradis»…

20 septembre 2017, 01:30

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Bain-de-Rosnay: bienvenue au «paradis»…

Pas de plage de sable doré à l’horizon. Mais c’est un bord de mer à la beauté brute qui accueille les visiteurs. Nous sommes à Bain-de-Rosnay. Un endroit où la nature est quasi intacte. Un paysage digne d’une carte poste. Au premier plan, des mangliers qui ont poussé parmi les rocher tandis qu’à l’arrière-plan, une eau de mer cristalline qui dévoile l’île Ambre. Sur la gauche, au loin, c’est l’île Ronde qui se dresse.

Cette baie, constituée de plusieurs petites anses dont chacune semble avoir sa propre identité, est très convoitée. La principale est «Baz Disab», qui abrite deux jetées qui permettaient jadis aux tireurs de sable de débarquer leur marchandise. Désormais, ce sont les pêcheurs qui y ont pris place. Ces derniers y amarrent leur pirogue tandis que les plaisanciers, eux, accueillent les visiteurs qui veulent se rendre sur les îles. Plus loin, deux autres anses où vont se recueillir les habitants de la région car elles abritent une grotte et un Maha Viswami (NdlR : petit temple hindou construit en bord de mer), respectivement.

Récemment, Bain-de-Rosnay s’est retrouvé au-devant de la scène. La raison : un projet immobilier y verra bientôt le jour. Mais pour ceux qui fréquentent la région, il est hors de question de toucher à ce petit coin de paradis pour laisser place aux villas de luxe. «Nous voulons que davantage de Mauriciens découvrent ce lieu et qu’une partie de cette plage ne soit pas enlevée au public uniquement dans l’intérêt de quelques privilégiés», confie Reynold Lafrance, président de l’association des pêcheurs de Bain-de-Rosnay. C’est, d’ailleurs, lui qui nous a servi de guide.

Ce dernier affirme que cet endroit est empreint de souvenirs et d’histoires. En effet, Bain-de-Rosnay se trouve au fond de Madame Azor, lieu situé à Goodlands. Et c’est en traversant la rue de cette dame, connue de tout le monde à l’époque, qu’on accède aux sentiers menant à cet endroit. «Avant ce quartier était connu comme Roc en Roc et il y avait une Madame Azor qui y vivait. Sa maison est vite devenue un repère. C’est ainsi que l’endroit a hérité de ce nom», raconte Reynold.