En début de semaine, vous avez envoyé une lettre à votre «ami», Me Ashley Hurhangee, dans laquelle vous l’avez mis en garde contre «l’escro professionnel» que serait Husein Abdool Rahim et qui, selon vous, le mènerait en bateau. Connaissiez-vous Husein Abdool Rahim avant que n’éclate l’affaire Yerrigadoo ?
C’est un habitant de Plaine-Verte et j’ai des liens étroits avec cet endroit. C’est ainsi que je l’ai connu. Mais je ne le connais pas personnellement.

Pourtant, cela ne vous a pas empêché d’être sévère envers lui dans votre lettre adressée à son avocat, Me Ashley Hurhangee…
Vous savez, Me Hurhangee et moi sommes des amis de longue date. Je lui ai envoyé un conseil, en tant qu’ami, je ne sais pas comment cette lettre a atterri dans la presse. Sachez que ce n’est qu’un conseil que je lui ai envoyé après mûre réflexion.

Vous dites que Me Ashley Hurhangee et la presse ont été induits en erreur par Husein Abdool Rahim. Pourquoi ?
Ce ne serait pas éthique de ma part de dévoiler les raisons à ce stade. Vous le saurez en temps et lieu.

Donc, selon vous, «l’express» n’aurait pas dû dévoiler cette affaire ?
Je suis un fervent croyant en la liberté d’expression et le rôle de la presse dans une démocratie. Si après enquête, les journalistes ont cru bon de publier des articles dans l’intérêt public, bien sûr, qu’ils ont eu raison d’aller de l’avant. Mais je maintiens ce que j’ai dit. Une bonne partie de ce qu’a dit ce monsieur est totalement faux et relève de la fabrication. Surtout sur ce qui s’est déroulé à l’étranger. Je n’ai, par contre, aucun reproche à faire aux journalistes.

Est-ce que Husein Abdool Rahim vous a contacté pour retenir vos services ?
Non. Mais je connais des personnes qu’il a contactées. Je le répète. Je dirai tout en temps et lieu. Mais à ce stade, je maintiens ce que j’ai dit à mon ami, Me Ashley Hurhangee. Husein Abdool Rahim pé kouyonn boukou dimounn.