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Zahirah Radha: «Husein Abdool Rahim avait déjà choisi Bhadain»

23 septembre 2017, 16:59

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 Zahirah Radha: «Husein Abdool Rahim avait déjà choisi Bhadain»

La rédactrice en chef du journal Sunday Times, Zahirah Radha commente le Yerrigadoogate. Elle indique que le dénonciateur de cette affaire Husein Abdool Rahim a pris contact avec elle pour lui dire qu’il était en possession d’éléments pour faire tomber un ministre.

Dans quelles circonstances avez-vous eu contact avec Husein Abdool Rahim (HAR) ?

HAR m’avait envoyé un message sur Facebook, le jeudi 7 septembre, pour me dire qu’il avait un article important à faire paraître dimanche. Ne voulant pas me parler au téléphone, il est venu me voir peu de temps après, en me disant qu’il a suffisamment d’éléments et d’informations pour faire tomber un ministre, sans en dire plus. Sauf qu’il avait peur parce qu’il a une affaire d’escroquerie contre lui.

Je lui ai dit de faire une déposition au CCID et à l’ICAC avant toute publication. Sa réponse était qu’il n’avait rien encore décidé en raison du «high profile case». J’ai insisté pour d’autres précisions, HAR m’a dit qu’il reprendrait contact avec moi le lendemain pour parler de l’article. Ce n’est que samedi qu’il l’a fait pour me dire que ce n’était pas dans son intérêt de passer l’article dimanche, mais qu’il passerait à l’attaque lundi.

Vous confirmez que HAR a dit «enn minis pou tonbé» ?

Oui. HAR m’a dit qu’il a suffisamment d’éléments pour faire tomber un ministre.

Pour quelle raison n’a-t-il pas voulu d’article dimanche ?

HAR n’a pas donné d’explication sauf que, selon lui, ce n’était pas dans son intérêt. Il m’a dit qu’il avait pris contact avec d’autres politiciens, dont Roshi Bhadain, samedi.

HAR avait donc pris la décision d’aller voir Roshi Bhadain ?

C’est ce qu’il m’a fait comprendre.

Quand HAR est venu vous voir, était-il accompagné ?

Il était seul, mais agité. Il me disait qu’il avait peur en affirmant que les personnes impliquées sont dans la mafia, ayant des liens avec des personnes bien placées. HAR avait peur qu’il lui arrive quelque chose.

Il vous a parlé librement ?

Écoutez, je ne le connaissais pas. C’est lui qui m’a contactée. Il m’a téléphoné pour avoir l’adresse de mon bureau. HAR ne voulait pas me parler au téléphone. Il est venu me voir de son plein gré.