Le Yerrigadoogate «ne fait pas honneur du tout à la profession de journaliste». Déclaration du ministre du Tourisme Anil Gayan lors de la conférence de presse du gouvernement, samedi 23 septembre, dans le bâtiment d’Air Mauritius. Cela, alors qu’il avait dit qu’il ne ferait aucun commentaire sur l’affaire, une enquête étant en cours.

Sourire en coin, ce dernier a ajouté : «Sirtou bann ki abitié donn lésons. Mo réténir les mots expressgate, menteur menteur, konplo, skandal.» Le ministre a aussi déclaré qu’une fois l’enquête bouclée, le gouvernement se réserve le droit de revenir en long et en large sur l’affaire. Serait-ce une menace ?

Autre thème abordé pendant la conférence de presse : le discours de Pravind Jugnauth à la tribune des Nations unies. «La performance du Premier ministre a été un coup de maître», a lancé Anil Gayan.

Maneesh Gobin, Attorney General, est, lui, revenu sur le litige qui oppose l’État à Azam Rujubali concernant les démolitions à La Butte. Il a fait l’historique des correspondances envoyées par le gouvernement à Azam Rujubali. Anil Gayan s’est aussi attardé sur le jugement rendu par la juge Rita Teelock.

Il a tenu à préciser qu’avant que la famille Moorar ne loge une affaire en cour, un compromis avait été trouvé. «La veille, on avait conclu que l’État allait payer un loyer jusqu’à ce que leurs maisons, à Chebel, soient prêtes. Et puis, le lendemain ils sont allés en cour ?», déplore Anil Gayan.