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Bel-Ombre : là où le passé est toujours présent

29 septembre 2017, 01:45

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Bel-Ombre : là où le passé est toujours présent

Situé à l’extrémité sud de l’île, Bel-Ombre fait partie de ces villages qui sont actuellement en pleine métamorphose. L’attrait de cette région qui, pendant longtemps, n’a pas été «touchée» par le développement : son riche passé. Jalonné de souvenirs liés, comme bon nombre d’endroits à Maurice, à la canne à sucre. Désormais, le village a changé de visage. Hôtels et villas IRS y prennent leurs aises, lentement mais sûrement. Bel-Ombre n’en oublie pas pour autant son histoire.

D’un côté il y a la mer, avec la Baie-de-Jacotet. De l’autre, les silhouettes montagneuses. Sur les hauteurs qui dominent le village, les forêts mythiques de Macchabée ou encore celles de la réserve de Frederica. Ce cadre naturel enchanteur, contribue à donner son cachet particulier à Bel-Ombre, qui semble décidément être pris entre deux temps ; le passé donc et le présent.

Il a su garder ce côté sauvage. Quelques tiges de canne à sucre font également de la résistance, tant bien que mal. Certaines maisons, bien que discrètes, rappellent cette époque où les moulins tournaient à plein régime. 

L’ancienne sucrerie a, elle, été transformée. Les «grosses machines» sont mises en valeurs alors que les locaux ont été transformés en espaces commerciaux. Plus loin dans le village, au bord de la mer, on retrouve le batelage, autres vestiges du temps d’antan, où le sucre rythmait la vie à BelOmbre. De 1890 à 1955, on y embarquait le sucre produit à Bel-Ombre, qui devait être acheminé par voie maritime à Port-Louis. 

Au milieu de ce village chargé d’histoire, des hôtels, dont des cinq-étoiles. Ils sont au moins quatre, sans compter les villas, donc, à proposer du luxe et de la sophistication aux touristes et aux étrangers qui sont simplement de passe ou qui ont décidé de poser leurs valises là.

Les habitants, eux, conservent jalousement leur patrimoine. C’est qu’ils y sont attachés. Et souhaitent que le batelage soit davantage mis en valeur. Pour que, dans le futur, les prochaines générations n’oublient pas le passé.