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#Languegate: «Minis ek dépité pé fané, mo pa kapav souy zot kak*»
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#Languegate: «Minis ek dépité pé fané, mo pa kapav souy zot kak*»
Le calme affiché par le Premier ministre, samedi 30 septembre, face aux journalistes qui l’attendaient à la sortie du bureau politique (BP) du MSM, ne serait qu’une façade. Selon nos sources, c’est un Pravind Jugnauth hors de lui qui se serait adressé aux membres du MSM. Il n’aurait pas mâché ses mots envers ces «minis ek dépité ki pé fané».
Concernant l’affaire Kalyan Tarolah – le PPS était absent du BP – Pravind Jugnauth serait sorti de ses gonds : «Mo pa kapav souy zot kak*» Par contre, Tarolah bénéficierait du soutien d’au moins deux députés. L’un d’eux fait l’objet d’une plainte à la police. Son argument : le PPS ne risque rien car il n’y a qu’une precautionary measure contre lui.
Quant à l’autre parlementaire, il aurait évoqué le montage d’une vidéo truquée pour le sortir de là. Ce qui n’aurait pas plu à au moins deux autres parlementaires, qui disent que le PPS est davantage une «nuisance pour le parti qu’autre chose».
Le PM a par ailleurs, ouvertement, cette fois, commenté le Yerrigadoogate, affirmant qu’il a demandé à l’ancien Attorney General de «step down» à la suite des allégations faites à son encontre. Il demande ainsi aux trois journalistes de l’express qui ont révélé l’affaire bet365 de «step down» à leur tour, le temps de l’enquête. Selon lui, le board de l’express a émis un communiqué qui stipule que le code de déontologie de La Sentinelle n’a pas été respecté. «Nous sommes tous égaux devant la loi. Tous les professionnels et ceux qui travaillent doivent se plier aux lois.»
La Speaker s’exprime
Que pense la Speaker de l’Assemblée nationale, Maya Hanoomanjee, des derniers scandales qui éclaboussent, le gouvernement, dont le #languegate ? Interrogée, elle a déclaré qu’elle vient tout juste de rentrer au pays et qu’elle n’a pas encore pris connaissance de tous les détails entourant les «agissements» de Kalyan Tarolah. Et de préciser que d’ici demain, elle sera en mesure d’avoir tous les éléments liés à cette affaire entre les mains avant de se prononcer. «Je pèse bien mes mots. Si ce que j’ai lu dans la presse autour de cette affaire s’avère vrai, alors je la considère comme étant très grave», devait-elle laisser entendre.
En ce qui concerne la déclaration controversée de Ravi Rutnah à l’encontre des journalistes femmes, elle la juge «déplacée et inappropriée. Je condamne ses propos». Raison pour laquelle elle a décidé de convoquer une réunion urgente du Parliamentary Gender Caucus, mercredi, pour débattre de la question. La Speaker de l’Assemblée nationale rappelle que ce comité existe dans beaucoup de pays pour que les femmes parlementaires soient considérées sur un même pied d’égalité que les hommes au Parlement.
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