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Partielle au no18: Arvin Boolell sort l’artillerie lourde
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Partielle au no18: Arvin Boolell sort l’artillerie lourde
Il occupe non seulement le terrain à Belle-Rose–Quatre-Bornes. Il est aussi très, très présent sur les réseaux sociaux, dont Instagram et Facebook. Prochain champ de bataille : Twitter. Oui, la campagne d’Arvin Boolell, candidat 2.0 à la partielle au n°18, a de quoi surprendre. Même si le candidat rouge a quelques cheveux gris, la démarche, elle, accuse un sérieux coup de jeune. Il a visiblement sorti l’artillerie lourde, côté technologie.
Mais qui est derrière la nouvelle personnalité digitale d’Arvin Boolell ? «J’ai une petite équipe qui m’aide», répond le principal concerné. Mais il n’en dira pas plus, même si nous essayons de sonder la carte mère. Il se contente d’ajouter : «Les réseaux sociaux sont un bon moyen pour rester en contact avec les Mauriciens.»
Une petite consultation du disque dur externe permet de dire que Rao Ramah, consultant en marketing digital, fait partie de l’équipe «high-tech» du candidat du parti travailliste, qui briguera les suffrages dans la ville des Fleurs, le 17 décembre. «Arvin répond lui-même aux messages des internautes. Il interagit avec eux. D’ailleurs, il y a même son numéro de portable affiché sur sa page pour que les internautes puissent le contacter directement», précise Rao Ramah.
Le rôle de l’équipe ? «Nous sommes là surtout pour le soutien technique, pour les photos, les vidéos», fait ressortir Rao Ramah. Tout en précisant qu’Arvin Boolell n’est pas accompagné d’un photographe à chacune de ses sorties. «Aucune photo n’est mise en scène. Tout est naturel, on voit la vraie interaction d’Arvin Boolell avec des Mauriciens», indique notre interlocuteur.
Pourtant, un petit coup d’oeil bionique Instagram suggère le contraire. Persiste-t-il à dire que le candidat n’a pas pris la pose ? «Oui, sur certaines photos, il a pris la pose, bien entendu. Mais vous verrez que sur la dernière vidéo, ce n’est pas le cas. C’est une partie de foot spontanée avec des enfants, dans la rue», affirme Rao Ramah.
Cette fameuse vidéo, visible sur la page Facebook du politicien, a par ailleurs été visionnée environ 48 000 fois et partagée plus de 250 fois. Le secret derrière le succès de ce clip pourtant anodin ? Tout est dans le timing, selon Rao Ramah. «Elle a apporté un peu de fraîcheur après des semaines négatives remplies de scandales.»
Du moment que sa langue n’apparaît pas sur WhatsApp…
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