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Cadavre retrouvé à Pont-Colville: Luchmeenarainsing Ramphul identifié
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Cadavre retrouvé à Pont-Colville: Luchmeenarainsing Ramphul identifié
Le corps en état de décomposition avancée, retrouvé à Pont-Colville, est celui de Luchmeenarainsing Ramphul. Il a été identifié par la police, ce mercredi 4 octobre. Cet homme, âgé de 76 ans et habitant à Petit-Verger, était porté disparu depuis le mardi 19 septembre.
Un important dispositif policier, composé des limiers du poste de St-Pierre, de la Divisional Supporting Unit, de la Special Mobile Force et de l’Helicopter Squadron, avait été mobilisé pour retrouver le septuagénaire. Luchmeenarainsing Ramphul avait été aperçu pour la dernière fois sur les caméras CCTV dans la région de Bagatelle. Les recherches dans cette région n'avaient rien donné.
Un homme très pieux
BonZour s’était rendu chez les Ramphul, mardi 3 octobre, après l’annonce de la découverte d’un autre cadavre en état de décomposition à Rose-Hill. Très vite, la rumeur a circulé qu’il s’agissait de leur père, plus connu comme Deoduth. L’information a même été relayée dans la presse. Suscitant la panique chez les Ramphul. Une nouvelle démentie deux heures plus tard par la police de la localité.
«Nou’nn boulversé térib. Fami pé res téléfoné, zot ti pé prépar zot pou vinn kot nou», lance Rakesh. Établi en Angleterre depuis plusieurs années avec son frère, il a quitté son épouse et ses enfants pour rentrer à Maurice et aider sa sœur à retrouver leur père.
«Dépi mo’nn vini mo pé roulé. Partou mo’nn alé, lé nor lé sid, dan lwes, partou», confie-t-il. A hier, le désespoir n’était pas de mise pour lui. Il était confiant de revoir son père. D’ailleurs toute la famille ainsi que les proches et voisins, s'étaient mobilisés pour le retrouver.
Blessé à la tête
Luchmeenarainsing Ramphul était connu comme un homme très pieux dans la région. «Li bien kontan fer la priyer, lir Ramayan (NdlR, livre sacré) ek al shivala. Kan éna lamor dan lendrwa li al lir Ramayan», raconte Rakesh. «Malgré so laz li ti bien aktif ek li bien kontan marsé.» Depuis le décès de son épouse, il y a dix ans, le septuagénaire faisait souvent le va-et-vient entre Maurice et Angleterre pour voir ses deux fils.
Néanmoins, Rakesh se souvient que deux jours avant sa disparition, son père avait fait une chute alors qu’il était dans un temple, situé juste à côté de sa maison. Ce jour-là, il s’était blessé à la tête. «Li ti koud dé ou trwa pwin. Mo ser ti rémarké ki dépi sa li ti afekté inpé ek li pa ti pé tro kozé», poursuit Rakesh. Selon lui, il se pourrait bien que la santé de son père se soit détériorée avec cette blessure.
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