Elle voulait faire carrière dans l’hôtellerie, après ses examens du HSC. Mais la jeune femme de 20 ans a été victime d’un accident jeudi. Ses funérailles ont eu lieu hier.

«On m’a avertie qu’elle a eu un accident et que je devais me rendre tout de suite à l’hôpital», pleure la cousine de Bhavna Janki. La voiture de cette dernière est entrée en collision avec une camionnette à Bassin, Quatre-Bornes, jeudi. Cette habitante de Hollyrood, Vacoas, âgée de 20 ans, n’a pas survécu.

La jeune femme était en compagnie d’un habitant de La Source, qui conduisait la voiture, et de deux mineurs, âgés de sept et 17 ans. Ces derniers ont été admis à l’hôpital Victoria, Candos. Leur état de santé inspire de vives inquiétudes.

Quant au conducteur de la voiture, il aurait pris la fuite après l’accident, avant de se faire admettre dans une clinique. Le conducteur de la camionnette, quant à lui, un habitant de Beau-Songes de 67 ans, a été soumis à un alcotest qui s’est révélé négatif. Il a été légèrement blessé et n’a pas encore donné sa version des faits.

Rêve brisé

Les funérailles de Bhavna Janki, qui devait prendre part aux premiers jours d’examens du Higher School Certificate, ont eu lieu hier. L’autopsie pratiquée par le chef du service médico-légal de la police, le Dr Sudesh Kumar Gungadin, et le Dr Prem Chamane ont attribué le décès de Bhavna Janki à de multiples blessures.

Au domicile de Bhavna Janki, c’est la consternation. Nul ne sait pourquoi elle était sortie ce jourlà. C’est un ami qui a averti sa cousine de l’accident. «On m’a expliqué que son ami conduisait la voiture au moment de l’accident, mais je ne connais pas les autres occupants du véhicule.»

Sous le choc, la cousine raconte que c’est elle et quelques proches qui s’occupaient de Bhavna Janki. Les parents de cette dernière s’étaient séparés alors qu’elle était enfant. Son père est décédé alors qu’elle avait 13 ans. C’est avec l’argent qu’il lui avait légué qu’elle avait acheté sa voiture.

Bhavna Janki voulait intégrer la force policière. Mais il lui manquait un centimètre de taille pour répondre aux critères, ce qui l’avait un peu affectée. «Elle avait fini par se faire à l’idée de ne pas pouvoir réaliser son rêve. Elle a donc décidé de choisir une carrière dans l’hôtellerie», poursuit la cousine de la victime.

Le jour de l’accident, les deux cousines ont passé du temps ensemble avant qu’elle ne sorte. «Nous sommes allées chez la coiffeuse, puis je lui ai dit de venir manger chez moi. Ma maison se trouve à quelques pas de chez elle. Mais elle m’a dit qu’elle mangerait le pain que j’avais laissé plus tôt pour elle. J’ai entendu le bruit de la voiture sortir. Quand elle sort, elle a l’habitude de déposer ses clés chez moi. Mais ce jour-là, elle n’est pas venue», raconte la cousine.