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Facettes cachées de… Jonathan Gopal-Bru n’a jamais fini d’apprendre

8 octobre 2017, 13:15

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Facettes cachées de… Jonathan Gopal-Bru n’a jamais fini d’apprendre

Notre adjoint au directeur national technique de football a l’humilité de celui qui sait qu’il n’a jamais fini d’apprendre. Il a d’ailleurs été admis au très sélect Centre de droit et d’économie du sport à Limoges, en France, où sont passés avant lui de grands footballeurs comme Zinedine Zidane, Laurent Blanc ou encore Emmanuel Petit.

Jonathan Bru, vous avez été admis au Centre de droit et d’économie du sport ? Parleznous de cette école et quel cours y suivrez-vous ?
Je suis extrêmement reconnaissant au Centre de droit et d’économie du sport (CDES) d’avoir accepté ma candidature, sachant qu’il y a une grande demande pour cette école et qu’elle a des critères particuliers de sélection. Je me suis inscrit à cette école de formation professionnelle pour l’obtention d’un diplôme de manager général parce qu’à mon avis, il faut toujours apprendre et progresser. Cette formation sera complémentaire à mon expérience du terrain. Je suivrai des cours de marketing et de gestion, entre autres, et ce sont des outils qui m’aideront à évoluer dans le domaine du football ensuite. J’irai suivre le cours une fois le mois et je reviendrai ensuite à Maurice.

Que faites-vous durant votre temps libre et les week-ends?
Difficile d’avoir des week-ends sans foot. Tous mes week-ends depuis le début de cette année ont été consacrés au suivi des projets de la Mauritius Football Association, aux matchs de la Mauritius Professional Football League et au championnat des jeunes. Nous avons presque 1 000 adolescents qui jouent chaque week-end et ce travail nous a permis d’avoir un résultat exceptionnel au niveau de notre équipe U17, qui a créé l’exploit en arrivant en finale d’un tournoi COSAFA pour la première fois.

Parlez-nous de votre famille.
Mon père, ma belle-mère et une partie de ma fratrie vivent en France, mon frère Kevin habite l’Angleterre et moi je vis à Maurice. Je fais aussi des retours réguliers en métropole et cela va s’accentuer avec mes cours au CDES. Même si j’ai pris mon indépendance très tôt, je reste très proche de ma famille et la technologie me permet d’être connecté avec eux.

Cuisinez-vous ?
J’ai grandi avec mon frère Kevin dans une famille où nos parents travaillaient. Donc, cela nous est souvent arrivé d’être seuls, le mercredi après-midi. Très rapidement, dès l’âge de 10 ans, j’ai donc commencé à mettre la main à la pâte. Après avoir pris mon indépendance totale à 18 ans, où j’avais mon appartement, il fallait que j’apprenne à cuisiner. Je devais surtout faire attention à mon alimentation car je commençais ma carrière professionnelle. Oui je cuisine. Des choses faciles et équilibrées.

Gourmand ou gourmet ?
Définitivement gourmand. Même si c’est un vilain défaut. Quand je suis à Maurice, je rends mon palais heureux avec un bon curry de poulet accompagné de faratas. Je ne résiste pas non plus aux desserts : fondant au chocolat, crèmes brûlées, mille feuilles.

Pratiquez-vous du sport autre que le foot ?
J’aime la boxe pied point, qui me permet de me défouler. Avec mon frère Kevin, nous la pratiquons dès que l’occasion le permet.

Quels livres lisez-vous actuellement ?
Je viens de recevoir en cadeau le livre Leading, manager pour gagner, écrit par le grand Alex Ferguson et j’ai hâte de me plonger dans cette lecture. Mais s’il y a un livre que j’emporte partout avec moi, n’importe où je vais, c’est bien Le manuel du guerrier de la lumière de Paulo Coelho. Ce livre, qui peut paraître naïf à d’autres, me permet de m’accrocher aux valeurs essentielles de la vie.

Qu’écoutez-vous à la radio ?
J’écoute la radio sur le chemin du travail chaque matin. Comme tous les auditeurs, je prends connaissance des informations, j’écoute les émissions, je zappe d’une station à une autre.

Et la télévision ?
Quand j’allume la télé, c’est uniquement pour les infos.

Quel type de musique écoutez-vous ?
Le rap, la soul, la new soul, j’écoute tout. J’aime les différentes émotions que peut produire une chanson ou tout simplement un instrument de musique. Je suis très sensible aux mots, j’aime les chansons bien écrites, les jeux de mots, la poésie de certains textes. J’aime aussi les chansons habituellement tristes.

Pour vous, c’est quoi le bonheur ?
Le bonheur est pour moi un instant de paix. Ce moment où la sérénité est là en nous, mais aussi dans l’air. Il faut alors l’identifier, le reconnaître, l’apprécier.

Qu’auriez-vous souhaité réaliser avant de quitter ce monde ?
J’aurais aimé avoir acquis suffisamment de sagesse et pouvoir transmettre aux plus jeunes les bonnes valeurs humaines, que ce soit dans la vie ou dans le sport. J’aurais aussi aimé pouvoir contribuer à ma façon, à ce que beaucoup plus d’enfants de milieux défavorisés, puissent jouer au foot.