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Médecine traditionnelle - L’acupuncture: une discipline essentielle au bien-être
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Médecine traditionnelle - L’acupuncture: une discipline essentielle au bien-être
«La médecine chinoise met l’accent sur l’harmonie entre le corps et l’esprit. Elle est basée sur la notion d’énergie positive qu’on appelle le yang et l’énergie négative appelée le yin. Le yin et le yang doivent être équilibrés dans l’organisme pour qu’une personne soit en bonne santé», explique le Dr Li Ming, qui est aussi le directeur permanent de l’International Traditional Chinese Medicine Society.
Selon la médecine chinoise, si une personne ne mène pas une vie harmonieuse, cela provoquera chez elle un déséquilibre d’énergie. Celui-ci peut être un surplus d’énergie ou un ralentissement qui provoquera des symptômes de mal être.
«Tous les organes du corps sont liés par des méridiens. L’énergie circule à travers ces méridiens. Pour accéder aux méridiens, il y a plus de 360 points d’acupuncture répartis sur le corps. De fines aiguilles sont placées sur certains points spécifiques correspondant à des organes déterminés. La stimulation de ces points permet le déblocage et la dispersion de l’énergie accumulée. Par exemple dans le cas de diabétiques, il y a trois organes les plus affectés, soit les reins, la rate et les bronches. Les aiguilles placées à des points précis rééquilibrent le fonctionnement de ces organes.»
Avant tout traitement, un examen clinique est indispensable afin de connaître l’état de la personne, ses symptômes et prendre connaissance de ses dossiers médicaux éventuels. Le patient est aussi interrogé. «On vérifie tout, le teint, la langue, les yeux, les pouls etc. On essaie d’évaluer l’énergie vitale du patient, d’identifier les blocages d’énergie pour les enlever et équilibrer les yin et yang», explique Vincent Li Weiwei, qui est aussi praticien au Jian Wu Tang Traditional Chinese Health Centre Ltd à Trianon Shopping Park.
Des aiguilles différentes sont utilisées. «Nous utilisons deux types d’aiguilles. Des aiguilles jetables mais d’autres qui ne peuvent l’être car elles datent des centaines d’années. Elles sont désinfectées avec un nettoyant puis stérilisées pendant une heure.»
Le Dr Li Ming précise toutefois que l’acupuncture ne peut se substituer à certains traitements. Par exemple, en cas d’infertilité, la patiente qui veut avoir des enfants doit continuer sa fécondation in-vitro, en sus de l’acupuncture et de la prescription de tisanes. Ce qui améliore la qualité des ovaires et augmente ses chances de grossesse.
Si l’acupuncture peut stimuler un organe qui fonctionne mal, il ne peut rien si l’organe est détruit. Dans le cas de cancers, l’acupuncture peut atténuer les symptômes mais pas le guérir.
En d’autres termes, l’acupuncture est complémentaire à la médecine allopathique.Les résultats de cette médecine traditionnelle sont très apparents en cas d’allergies, de rhumatisme, de troubles digestifs, de diabète, de problèmes urinaires, de troubles hépatiques et d’hypertension.
Le mode de vie d’une personne compte aussi. L’alimentation est importante. «Nous recommandons une thérapie diététique qui est loin d’un régime strict. Mais il faut adapter son alimentation à son âge, sa santé et son mode de vie. Pour ne pas pressuriser les organes digestifs, il faut consommer des aliments sains, à une bonne température et en quantités raisonnables. Il faut aussi manger à intervalles réguliers», précise le Dr Li Ming.
Les massages thérapeutiques sont aussi importants. Ils enlèvent les blocages corporels et facilitent le passage de l’énergie avec les aiguilles par la suite.
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