Des bouches d’égout dans leurs chambres et leurs cuisines. C’est à quoi doivent faire face des habitants de Résidence Palmerston, à Phoenix. La Wastewater Management Authority (WMA) entreprend des travaux en vue de refaire le système de tout-à-l’égout dans la région. Or le souci n’est pas simplement d’ordre esthétique. Des odeurs nauséabondes envahiraient les maisons la nuit, lorsque les portes et fenêtres sont verrouillées.

Il était prévu qu’un responsable du projet fasse le déplacement sur les lieux pour s’enquérir de ce problème. Mais à hier matin, lundi 9 octobre, cela n’avait pas été fait, malgré les nombreuses demandes des habitants. Mais du côté des autorités, on est catégorique. «Les plans ont été respectés, assure le responsable du site. C’est comme cela dans plusieurs maisons et personne ne s’est plaint.» Le superviseur des travaux ajoute qu’il faut s’adresser à la WMA.

Les bouches d’égout resteront visibles

Pourquoi ne pas remettre ces plaques sous terre, comme cela se faisait auparavant ? À cette question d’une habitante, le superviseur devait répondre que les inspecteurs devront faire des «check-up réguliers». Soit, selon le nouveau système, il faudra de temps en temps… ouvrir ces bouches d’égout. Nous avons contacté la WMA. La personne qui s’est chargée de nous répondre a affirmé qu’elle transmettrait le message au responsable afin que le nécessaire soit fait.

Des habitants avaient signé un document donnant leur accord pour que débutent les travaux. Mais il n’y aurait eu aucune mention qu’une fois les travaux complétés, les plaques d’égout resteraient visibles. Outre la présence des plak ménol, le système de traitement des eaux usées des éviers est resté ouvert dans de nombreuses maisons. Seuls les habitants n’ayant pas encore agrandi leurs maisons sont épargnés pour l’heure.

Du reste, les habitants de Résidence Palmerston doivent depuis peu faire avec le vacarme créé par les Bobcats et autres machines, le va-et-vient de ces véhicules, les coupures d’eau, la poussière qui envahit les maisons ainsi que l’état des rues laissées en chantier.