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Direction générale de l’Unesco : entre chéquier et solidarité africaine
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Direction générale de l’Unesco : entre chéquier et solidarité africaine
L’enjeu est de taille. Reconnaissance de nos sites (Aapravasi Ghat, Le Morne) ou Arts et culture (séga tipik, geet gawai) au Patrimoine mondial de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), nomination de Jane Constance comme Artiste de la Paix… Autant de décisions qui nous lient à l’Unesco. C’est dire si l’élection de son directeur général, qui se tient actuellement, est importante.
Depuis lundi 9 octobre, et jusqu’à ce jeudi 12 octobre, les 58 pays membres du comité exécutif, dont Maurice, votent à bulletin secret au siège de cette organisation onusienne chargée de la culture et de l’éducation, à Paris. À l’issue du premier tour, le candidat qatari Hamad Bin Abdulaziz Al-Kawari est en tête, avec 19 voix. «C’est le chéquier qui a parlé», ironise Armand Maudave de Mézières, ancien ambassadeur, qui a été député permanent à l’Unesco pendant sept ans. Il soutient la candidate franco-marocaine, Audrey Azoulay, qui arrive en deuxième position, avec 13 voix.
Toutefois, le gouvernement mauricien a officiellement donné son appui à la candidate égyptienne Moushira Khattab. Cette dernière est troisième à ce premier tour, avec 11 voix. Viennent ensuite la Libanaise Vera El-Khoury Lacoeuilhe (six voix), le Chinois Qian Tang (cinq voix), le Vietnamien Sanh Chau (deux voix) et Polad Bülbülo- glu, d’Azerbaïdjan (deux voix).
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