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Jacques Isnard: à 70 ans papy fait de la résistance
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Jacques Isnard: à 70 ans papy fait de la résistance
Il n’y a pas d’âge pour être bien dans son corps et dans sa tête. Jacques Isnard, 70 ans, en est la preuve vivante. Le secret de M. Muscles pour faire faux bond au temps qui passe ? Le sport. Accrochez- vous, il va y avoir du sport.
Jacques a toujours aimé courir, aussi longtemps qu’il s’en souvienne. Et pas (que) derrière les filles ! Son «kiffe» à lui, c’est le jogging. Hyperactif, il ne supporte pas l’inaction, sort constamment ses crampons.
Quand il n’est pas en train de courir, il fait le ménage. Ou alors, il va chercher la pioche, la binette, s’occupe de son jardin. Mais qu’en est-il de son jardin secret ? L’habitant de Baie-du-Tombeau, tout sourire, veut bien se laisser aller à quelques confidences.
Son corps, ses muscles saillants, ses biceps, triceps, quadriceps, n’ont rien à envier aux «p’tits jeunes». Rambo, version locale, a passé 40 ans de sa vie en tant qu’opérateur et pressier au sein du groupe le mauricien. «J’ai jamais eu de problème avec qui que ce soit. On s’entraidait entre collègues.» Son métier, il le pratiquait avec passion et les souvenirs de cette période de sa vie resteront à jamais gravés dans son coeur. Le palpitant de notre Schwarzenegger national est, en tout cas, solide. Il le faut bien, avec tout ce que Jacques lui fait subir…
Il s’est fait remarquer, en fait, lors du Moka Trail, qui s’est couru le 7 octobre, plus précisément. Un papy torse nu, qui franchit la ligne d’arrivée avec un sourire jusqu’aux oreilles, après avoir parcouru plusieurs kilomètres, difficile de le rater !
Cette passion pour le trail a démarré par hasard. Jacques s’était rendu, en compagnie de quelques proches, aux Gorges de la Rivière-Noire. Il aperçoit alors quelques personnes, vêtues de leurs «combinaisons». Pourquoi ne pas essayer, s’est-il alors demandé.
Depuis, Jacques a fait du chemin. Il est membre de Rando Trail & Nature depuis trois ans déjà. Et participe à quatre ou cinq compétitions par an, rien que ça. Dont le Moka Trail. «La journée s’est très bien passée. J’ai adoré», lance le septuagénaire, qui ne manque jamais ce rendez-vous depuis qu’il y a goûté.
De toute façon Jacques a la bougeotte. Il ne tient pas en place, a besoin de dépenser son énergie débordante. «Je cours trois fois par semaine, je fais mon jogging et je vais à la montagne…» Si vous vous baladez du côté du Pouce, un samedi, vous risquez fort de le croiser. «Ce qui est bien aussi avec le trail, c’est qu’on se fait des amis. On se rencontre même quand il n’y a pas de compétition.»
Jacques a beau être Iron Man, il a quand même de petits ennuis de santé. «Je fais de l’hypertension, mais rien de bien grave. Sinon, je suis en pleine forme», affirme-t-il. D’ailleurs, il fait très attention à sa santé, effectue régulièrement des bilans. Avoir un neveu médecin, c’est quand même pas mal… «Je vais le voir toutes les semaines ! Pas seulement pour mon check-up mais également pour faire un brin de causette.»
Sinon, quand il n’est pas en train de «speeder», Jacques passe du temps en famille. Avec sa fille Yannick, qui est employée de banque, ses petits-enfants âgés de 16, 11 et 2 ans, mais aussi avec son gendre, Eric, qui partage sa passion pour le trail.
Un message pour les jeunes ? Il faut courir, souligne Jacques. «Ça déstresse !»
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