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Terre-Rouge : revoilà Touni-minwi !

15 octobre 2017, 21:46

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Terre-Rouge : revoilà Touni-minwi !

Souvenez-vous du phénomène «touni minwi», qui avait créé la psychose à Lallmatie après le passage du cyclone Hollanda, en 1994. Il semblerait que son petit-fils ait élu domicile à Terre-Rouge. Au grand dam des habitants du village. Récit.

Il défile en tenue d’Adam, a du mal à freiner ses ardeurs en public et utilise un langage qui fait rougir ses voisins. Depuis que le loup-garou local est apparu, les habitants de Saraka Lane, à Morcellement Tara, ne savent plus à quelle porte frapper.

Ils avaient cru que leurs malheurs avaient disparu lorsque, en 2004, l’exhibitionniste à la langue bien pendue avait été poursuivi en justice pour violence verbale. Mais le mâle alpha, après une pause de trop courte durée, aurait repris ses «activités» quelques mois après.

«Il marche nu, utilise des mots vulgaires et fait des gestes obscènes avec sa femme quand nous passons. Il sait très bien que nous n’aimons pas ce genre de comportement», déplorent les résidants.

Une mère de famille raconte que son fils de 15 ans, aurait lui, surpris le couple en pleins ébats dans une voiture, à proximité de leur maison. «Mo pa konpran kouma zot kapav fer sa alor ki zot éna enn lakaz. Sé zis pou montré nou sa», fulmine-t-elle.

Spécimen rare

Elle a également une fille qui étudie le droit à l’université et explique que cette dernière ne peut pas réviser à la maison. À la nuit tombée, chaque soir, ce serait la même histoire ; notre homme allergique aux chemises, balance la musique à fond.

Une dame de 94 ans, qui vit à quelque 200 mètres de ce «touni-minwi» bruyant, a du mal à fermer l’œil quand elle n’écarquille pas les yeux. À tel point qu’elle a dû s’acheter des boules Quiès pour pourvoir dormir la nuit. «Dan mo vié zour, mo ti kontan get enn dé séri, pass mo bann swaré tankilman. Isi népli kapav aster», déplore la nonagénaire. Sa fille avance que leur tranquillité s’est envolée en même temps que les vêtements du malotru. Dont les siennes lui refilent des migraines. «Mizer li fer dimounn pasé!»

Les frasques de «l’animal» seraient principalement destinées aux femmes. «Li montré nou so sex kan nou pasé, li dir tou kalité mot déplézan kot noumem nou gagn onté», s’indignent des habitants du quartier.

La police aurait été alertée à plusieurs reprises mais la situation ne s’est pas décantée. Des pétitions auraient circulé dans la localité pour attirer l’attention des autorités. Les habitants sont également intervenus sur une radio privée pour dénoncer ce spécimen rare.

A-t-il quelque lien de parenté avec le «touni-minwi» qui sévissait à Lallmatie, en 1994 ? Est-il le fils, le petit-fils de ce dernier ? Autant de questions qui restent pour l’instant sans réponse, notre loup-garou étant resté injoignable.