La révolte et la colère sont toujours palpables en ce deuxième jour de grève. Toutefois, les femmes cleaners postées au jardin de la Compagnie gardent l’espoir que ce mardi 17 octobre ou ce mercredi, la ministre de l’Education ou le Premier ministre vienne les voir pour comprendre leur situation. Si cela s’avère, elles arrêteront leur grève de la faim, commencée la veille. 

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Si lundi elles étaient à quatre femmes cleaners à faire cette grève de la faim, aux côtés de Jane Ragoo et Reeaz Chuttoo de la Confédération des travailleurs des secteurs public et privé, ce mardi elles sont à cinq. De plus, une trentaine de femmes cleaners se sont rendues sur place pour leur apporter leur soutien. 

Au cours de la matinée de ce mardi, le nombre de visiteurs au jardin de la Compagnie est allé en augmentant. Des syndicalistes, notamment, ont fait le déplacement : Narendranath Gopee, Radhakrishna Sadien et Jack Bizlall. L’activiste citoyen Georges Ah-Yan était également là, ainsi que le député indépendant Kavi Ramano.

Des enfants d’une gréviste sont passés avant de se rendre au collège où ils devaient prendre part à des examens. Ils ont déposé des vêtements pour leur mère. 

Une autre gréviste a, elle, fondu en larmes en pensant à son époux malade. Elle a dû le laisser pour faire cette grève de la faim, explique-t-elle, émue.

Les femmes cleaners de même que Jane Ragoo et Reeaz Chuttoo gardent d’autant plus espoir qu’une manifestation est prévue à 16 heures ce mardi devant le Parlement. Ils espèrent que ce mouvement permettra de débloquer la situation.