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[Vidéo] Célébration de Divali: une fête qui n’a pas de prix…

19 octobre 2017, 22:00

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[Vidéo] Célébration de Divali: une fête qui n’a pas de prix…

Guirlandes, lampes, gâteaux et partage sont au rendez-vous aujourd’hui, à l’occasion de la fête Divali. Mais qui dit festivités dit dépenses. Selon leurs moyens, les Mauriciens ont déboursé des sommes allant jusqu’à Rs 45 000 dans les préparatifs.

D’autres préfèrent la sobriété. Chez Medhavee Caulleechurn, étudiante à l’université de Technologie, les dépenses n’ont pas dépassé les Rs 5 000. «On n’investit pas beaucoup dans les guirlandes électriques car, souvent, elles ne sont utilisées qu’une fois. Celles que nous avons achetées nous ont coûté Rs 200. Idem pour les pétards», affirme cette habitante de Goodlands. Par contre, les vêtements pour les cinq membres de la famille ont coûté Rs 1 500, alors que les ingrédients pour les gâteaux environ Rs 2 000.

La famille Beechook de Lallmatie préfère, elle, conserver le cachet traditionnel de la fête. Pas de guirlandes électriques. Seules quelque 300 lampes de terre éclaireront leur demeure ce soir. «Dans le passé, j’ai déjà dépensé Rs 15 000 en guirlandes électriques», se rappelle Raviraj, consultant en communication. Cette année, il a dépensé environ Rs 350 pour l’achat de lampes neuves. Pour la cuisson des gâteaux, les ingrédients lui ont coûté Rs 1 000. «La seule touche de modernité chez nous, c’est qu’on partage les gâteaux dans des boîtes», dit-il, avec un sourire. Les vêtements neufs pour les cinq membres de la famille, dont un nourrisson, ont coûté Rs 5 500.

Gâteaux faits maison

 Chez Yovani Veeren-Oril, 28 ans, les célébrations se veulent spéciales cette année car c’est le premier Divali de son fils. Ce dernier fêtera son premier anniversaire la semaine prochaine. Avec son époux, Yovani Veeren-Oril a fait confectionner des rideaux neufs au coût de Rs 7 000.

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Le couple a prévu d’illuminer sa maison et les manguiers qui se trouvent dans sa cour, à Quatre-Bornes. «On a acheté de nouvelles lampes de terre et des guirlandes électriques pour ajouter à celles que nous avons déjà. De plus, les vêtements nous ont couté Rs 3 700», avance cette Fabric Coordinator d’une entreprise textile.

Quant aux gâteaux, si la plupart seront faits maison, seul le jalebi a été commandé. Un budget de Rs 2 000 y a été consacré. «Les dépenses avoisinent les Rs 15 000», précise la jeune femme. Et ce soir, comme chaque année, la somme de Rs 700 sera dépensée pour le carburant afin de pouvoir aller déposer des gâteaux chez des proches habitant la localité, mais aussi à St-Pierre, Rose-Hill et Dagotière.

Bina Hari a, pour sa part, dépensé Rs 10 000 dans l’achat de churidars neufs pour sa mère et elle-même. Si le «gato batat» sera préparé par sa mère, d’autres gâteaux ont été commandés. Coûts : Rs 1 000. En ce qui concerne la lumière, la famille a acheté des lampes décoratives et des guirlandes électriques valant Rs 300.

À Triolet, le Chairman du Village Council, Prakash Manaroo, confie que ces célébrations lui ont coûté Rs 45 000. Soit Rs 15 000 pour les guirlandes, Rs 1 200 pour les lampes, Rs 15 000 pour les vêtements, Rs 4 000 pour des gâteaux qui seront préparés chez lui, Rs 6 000 pour des gâteaux commandés et Rs 3 000 pour des pétards. «Auparavant, on dépensait entre Rs 10 000 et Rs 15 000. Mais le coût de la vie a augmenté.»

Le ministère des Arts et de la Culture en fête

<p>&nbsp;Le ministère des Arts et de la Culture compte célébrer Divali en grande pompe. Plusieurs nouvelles activités sont prévues cette année sur le terrain de football de l&rsquo;Institut Mahatma Gandhi, à Moka, vendredi. Il y aura un spectacle des officiers du ministère sur l&rsquo;origine de cette fête, un festival culinaire et une exposition de Rangoli à laquelle participeront différents &laquo;<em>Speaking Unions</em>&raquo; et centres culturels. Se tiendra aussi un concert avec la participation d&rsquo;artistes bollywoodiens comme Kunal Ganjawala et Aditi Singh Sharma.</p>

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<h2>&laquo;La rangée de lumières&raquo;</h2>

<p>Divali regorge de symbolismes. Afin d&rsquo;avoir plus d&rsquo;éclairage à ce sujet, l&rsquo;express a contacté l&rsquo;acharya Mohan Prasad Saklani, de la Mauritius Sanatan Dharma Temples Federation. Les lampes à huile placées devant chaque porte ont une signification importante chez les familles hindoues. Ce geste attire la bénédiction de la déesse Lakshmi pour chasser le mal et accueillir la prospérité dans les maisons, selon l&rsquo;acharya. Il explique qu&rsquo;après les prières du matin, les gâteaux préparés la veille par les dames sont partagés. <em>&laquo;Au moment du partage de douceurs, nous demandons à l&rsquo;autre d&rsquo;accepter ce lien de fraternité qui existe entre les différentes religions de Maurice et ce qui fait la beauté de notre pays&raquo;, </em>a expliqué Mohan Prasad Saklani. Divali, qui veut dire rangée de lumières, est placée sous le signe de la spiritualité. &laquo;<em>Selon nos coutumes, cette rangée de lumières est installée par les habitants d&rsquo;Ayodhya pour éclairer le retour du deu Rama avec son épouse Sita dans son royaume après son exil, afin de célébrer sa victoire contre le démon Rawan</em>&raquo;, a-t-il fait comprendre.</p>

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