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Irrégularités à la COI: «Je connais les comploteurs», dit Jean Claude de l’Estrac
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Irrégularités à la COI: «Je connais les comploteurs», dit Jean Claude de l’Estrac
La polémique enfle. La Commission de l’océan Indien aurait-elle mal géré ses finances pour la période 2011-2015 ? Un audit «interne» mené par le cabinet Deloitte fait état de Rs 30 millions d’«unauthorized overspending», de déficits accumulés de Rs 28,6 millions et de deux millions d’euros de réclamations, qualifiées de «non élligibles» par l’Union européenne, entre autres. L’ancien secrétaire général (SG) de la COI, Jean Claude de l’Estrac, est visé. Mais pour ce dernier, il s’agit d’un complot.
«Ce dossier a été préparé au ministère des Affaires étrangères. Je connais les instigateurs de cette opération de déstabilisation de la COI. Je connais les noms et les prénoms des comploteurs», déclare Jean Claude de l’Estrac. Et d’ajouter : «Il est triste que pour des raisons de vindictes personnelles, la présidence de la COI est en passe de devenir son fossoyeur.»
«Il existe un lobby fort et puissant anti-COI au ministère des Affaires étrangères de Maurice. Tous les pays-membres le savent, même si Vishnu Lutchmeenaraidoo, actuel président pour une année, a souhaité en vain prolonger son mandat.»
Répondant aux accusations portées contre lui dans le cadre de la campagne de la Francophonie, Jean Claude de l’Estrac avance que «tout ceci est lié à une affaire de personne. Cette critique est totalement injuste et injustifiée». Il précise : «Au cours de ma mission de secrétaire général de la COI, je me suis retrouvé à New York pour une conférence sur la piraterie, à Bruxelles pour la relation européenne et la communauté économique régionale ou à Paris à l’occasion de la Cop 21 sur le climat, et j’ai effectivement profité de ces déplacements pour évoquer, avec ceux intéressés, ma candidature à l’OIF.»
D’ailleurs, poursuit Jean Claude de l’Estrac, «il n’y a pas de secret. Je l’ai indiqué dans un livre sur cette campagne à chaque fois, qu’effectivement, j’ai profité de certains déplacements-COI pour aussi parler de Francophonie (...)».
Selon l’ancien SG de la COI, «il existe un lobby fort et puissant anti-COI au ministère des Affaires étrangères de Maurice. Tous les pays-membres le savent, même si Vishnu Lutchmeenaraidoo, actuel président (NdlR, du conseil des ministres de la COI) pour une année, a souhaité en vain prolonger son mandat.»
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