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Roshi Bhadain tacle Arvin Boolell: «So frer pé pourswiv so leader…»
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Roshi Bhadain tacle Arvin Boolell: «So frer pé pourswiv so leader…»
Sa cible préférée : Arvin Boolell, quand ce n’est pas Xavier-Luc Duval. Et Roshi Bhadain n’a pas manqué de munitions, ce lundi 23 octobre. Après que le Directeur des poursuites publiques (DPP) a décidé de poursuivre Navin Ramgoolam, le leader du Reform Party fait remarquer que le candidat travailliste à la partielle du n°18, Belle-Rose–Quatre-Bornes, se trouve dans une situation pour le moins «compliquée».
«So frer pé pourswiv so leader. Aster-la li pé vinn dan niméro 18 pou défann PTr», s’est exclamé Roshi Bhadain face à la presse. Arvin Boolell, souligne le leader du Reform Party, n’a pas 36 solutions qui s’offrent à lui. Il devra expliquer pourquoi Me Satyajit Boolell poursuit Navin Ramgoolam, clame Roshi Bhadain. «Swa so frer éna rézon pou pourswiv so leader, soit Arvin pou sey vinn défann so leader.»
Du reste, Roshi Bhadain a de quoi s’enorgueillir. En 2015, alors ministre des Services financiers et de la bonne gouvernance, il avait dû batailler ferme pour faire comprendre à la population la notion d’unexplained wealth et l’importance de la Good Governance and Integrity Reporting Act. C’était en 2015. Deux ans après, le procès intenté à Navin Ramgoolam par le DPP vient lui donner raison, clame-t-il. «Pli gra ka pou testé par sa lalwa-la.»
C’est le vendredi 20 octobre que le bureau du DPP a annoncé qu’il entamera des poursuites contre l’ex-chef du gouvernement suivant la découverte de Rs 220 millions à son domicile, à Riverwalk, en 2015. Il est reproché à Navin Ramgoolam d’avoir accepté des paiements en espèces excédant Rs 500 000. La police a déposé 23 charges formelles de limitation of payments in cash contre lui.
Le DPP, Me Satyajit Boolell, a également demandé au commissaire de police de rédiger un rapport sur cette affaire à l’intention de l’Integrity Reporting Services Agency. Une demande a aussi été faite pour que l’enquête soit référée à la Mauritius Revenue Authority.
Pour Roshi Bhadain, la décision du DPP est tout à fait justifiée. Il faut, insiste-t-il, que l’ancien Premier ministre explique sa richesse. «Navin Ramgoolam n’a jamais dévoilé la provenance de cet argent. Il faut que l’on sache d’où sort cet argent. Bizin koné kisanla inn donn sa kass-la.»
Selon le leader du Reform Party, cette affaire devrait atterrir devant le Conseil privé de la reine (Privy Council).
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